Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine
254 Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l’Eglise Contemporaine
Annexe 38 Sur les 500 premières années L’Église ancienne et la Grande Tradition Révérend Dr. Don L. Davis
Venez vous asseoir aux pieds des Anciens!
Nous pouvons considérer le passé chrétien comme un gigantesque séminaire où des amis de confiance, qui ont travaillé longtemps pour comprendre les Écritures, prennent la parole dans différents coins de la salle. Voici Augustin discutant de la Trinité, ici saint Patrick et le comte de Zinzendorf comparant leurs notes sur le pouvoir de la lumière sur les ténèbres, là-bas Catherine de Sienne et Phoebe Palmer discutant du pouvoir de la sainteté, de l’autre côté de la pièce le pape Grégoire le Grand sur les devoirs d’un pasteur, là le moine orthodoxe saint Herman d’Alaska et le premier évêque anglican africain Samuel Ajayi Crowther sur ce que signifie porter le christianisme au-delà des frontières culturelles, ici saint François sur la bonté divine ordonnée par Dieu. François sur la bonté divine de la terre, Thomas d’Aquin, Siméon le Nouveau Théologien et Blaise Pascal sur la relation entre la raison et la révélation, Hildegarde de Bingen et Jean-Sébastien Bach sur la façon de chanter les louanges du Seigneur, Martin Luther sur la justification par la foi, Jean Calvin sur Christ en tant que prophète, roi et prêtre, Charles Wesley sur l’amour de Dieu, Susanna, sa mère, sur la communication de la foi aux enfants, etc.
~ Mark A. Noll. Turning Points: Decisive Moments in the History of Christianity . Grand Rapids: Baker Books, 1997. p. 16.
I. L’âge apostolique
Entre l’an 100 et l’an 500 après J.-C., l’église chrétienne a changé de façon presque irréversible. En 100 après J.-C., l’église était une petite minorité, spasmodiquement persécutée. Bien que les Évangiles et les épîtres étaient en circulation, ils n’avaient pas encore été rassemblés pour former un « Nouveau Testament ». Certes, il y avait de brèves affirmations de foi comme « Jésus est Seigneur », mais il n’y avait pas de credo officiel à réciter. L’organisation de l’église était encore très instable et variait d’une région à l’autre, comme à l’époque du Nouveau Testament. Enfin, il n’y avait pas de formes fixes de culte, même si l’on pouvait utiliser des prières particulières, comme la Prière du Seigneur.
~ Tony Lane. Harper’s Concise Book of Christian Faith . New York: Harper and Row, 1984. p. 10.
L’un des plus anciens récits de l’église provenant d’un étranger mentionne le chant des cantiques. Il s’agit de Pline, le gouverneur romain de la province du Pont et de la Bythnie en Asie Mineure (Turquie moderne), entre 111 et 112 après J.-C. Décrivant à
Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online