Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

Chapitre 3 L’histoire de Dieu Nos racines sacrées

L’histoire de Jésus comme le plus grand des contes

Jim Ware, dans son livre fascinant, God of the Fairy Tale : Finding Truth in the Land of Make Believe (Le Dieu du conte de fées : Trouver la vérité au pays de la fiction), parle d’une discussion, un soir, entre Tolkien et Lewis. Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux , et C.S. Lewis, le mouleur des contes de Narnia, se sont rencontrés dans l’enceinte du Magdalen College, à Oxford, pour discuter des histoires du monde et de l’histoire de Dieu. La légende raconte que Lewis aurait dit : « J’aime les histoires depuis que je suis petit. Vous savez ça, Tollers (surnom que Lewis avait donné à Tolkien). Surtout les histoires d’héroïsme et de sacrifice, de mort et de résurrection... Mais quand il s’agit de christianisme... Eh bien, c’est une autre affaire. Je ne comprends tout simplement pas comment la vie et la mort d’un autre (qui que ce soit) il y a 2000 ans peuvent m’aider ici et maintenant ». Tolkien lui répondit : « Mais ne vois-tu pas, Jack (surnom que Tolkien avait donné à Lewis), que l’histoire chrétienne est la plus grande de toutes les histoires. Parce que c’est la vraie histoire. L’événement historique qui accomplit les contes et nous montre ce qu’ils signifient ».

Lewis : « Essayez-vous de me dire que dans l’histoire du Christ... toutes les autres histoires sont devenues vraies ? »

Une semaine et demie plus tard Jack, C. S. Lewis, professeur, auteur, défenseur de la foi chrétienne et créateur des bien-aimées Chroniques de Narnia écrit à son ami Arthur Greeves : « Je viens de passer de la croyance en Dieu à la croyance définitive en Christ – au christianisme. Ma longue conversation nocturne avec Tolkien y est pour beaucoup ».

~ Jim Ware. God of the Fairy Tale: Finding Truth in the Land of Make Believe . Kindle electronic ed.

I. La Grande Tradition est l’aboutissement de l’intrigue principale de la Bible

Beaucoup de gens, cependant, n’ont aucune conscience de la Bible dans son ensemble. Ils connaissent quelques bribes d’Écritures ici et là, comme le vingt-troisième Psaume ou le Sermon sur la montagne, mais sont très peu informés – voire complètement ignorants – du

51