Dieu Le Saint-Espirit, Guide du Mentor

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D I E U L E S A I N T - E S P R I T

1 Sam. 16:23 - Et lorsque l’esprit de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et jouait de sa main; Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait soulagé, et le mauvais esprit se retirait de lui.

Le débat sur la définition des dons de l’Esprit doit être abordé avec une bonne dose d’humilité et de prudence. En écrivant sur les dons spirituels, le théologien anglican Leon Morris fait remarquer que : Malgré les affirmations confiantes de beaucoup, il est difficile de découvrir précisément ce qu’ils étaient... Compte tenu de ces difficultés, il est un peu mystifiant que certains interprètent leurs dons avec autant de confiance. Il n’est pas exagéré de dire qu’aucun de ces dons ne peut être identifié avec une certitude totale. ~ New Testament Theology . p. 78. La question n’est pas que nous devons lever les mains en signe de frustration, mais que nous devons faire attention au dogmatisme. Comprenez que les dons sont donnés pour aider l’Eglise dans sa mission et que les habilitations nécessaires pour préparer l’Eglise à la mission peuvent changer d’une culture à l’autre et d’un lieu à l’autre. Une définition trop stricte peut nuire à la libre circulation du Saint-Esprit pour répondre aux besoins humains changeants. Le but et le message de Dieu sont immuables, mais ses méthodes (y compris ses habilitations) sont gracieusement et librement adaptées à la condition humaine. Dans les Ecritures du Nouveau Testament et dans la longue histoire de l’Eglise, il y a de nombreux exemples de personnes qui croyaient que parce qu’elles possédaient un don de leadership, un don de parole ou un don de puissance, elles étaient plus spirituelles que quelqu’un d’autre qui ne l’avait pas. L’apôtre Paul dit que c’est absolument faux. Dans 1 Corinthiens 12 et 13, il s’attaque directement à cette idée fausse. Pour beaucoup de Corinthiens, « une manifestation particulière de l’Esprit, le don des langues, était la preuve certaine qu’ils étaient pneumatikos (une personne de l’Esprit, donc “spirituelle”) » (Gordon Fee, The First Epistle to the Corinthians, The New International Commentary on the New Testament , Gen. Ed. F. F. Bruce, Grand Rapids: Eerdmans, 1987, p. 666). Contre ce point de vue, Paul fait l’argument suivant :

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