Dieu le FIils, Cahier d'exercices de L'étudiant

5 8 /

D I E U L E F I L S

d. La nature psychologique de Jésus était en tout point semblable à la nôtre. (1) Il a aimé les siens jusqu’à la fin, et a eu de la compassion pour les perdus (Jean 13:1-3; Matthieu 9:36; 14:14; 20:34). (2) Il a pleuré à cause de la mort de Lazare, Jean 11:35. (3) Il a connu la tristesse, et pouvait être troublé par diverses affaires et événements, Matt. 26:37; Jean 12:27. (4) Il ressentait la solitude de l’isolement (Marc 15:34). (5) Sa connaissance était remarquable par son ampleur, mais sa compréhension avait de véritables limites ( cf. Jean 4:18 avec Marc 9:21). (6) Il s’est affligé de la dureté de cœur de Jérusalem (Mtt 23, 37). (7) Il a désiré la compagnie des hommes dans le jardin, Mtt 26, 36 et 40. (8) Il a été tenté en tout point comme nous le sommes, Héb. 4:15. C. Erreurs liées à une mauvaise interprétation de l’unité de la personne du Christ Ces erreurs sont nées du fait que, dans l’histoire de l’Église primitive, des personnes se sont débattues avec la question suivante: « Que signifie réellement le fait que Jésus était pleinement Dieu et pleinement humain ? » Le concile de Nicée (325) et le concile de Constantinople (381) ont réglé la question selon laquelle Jésus était pleinement Dieu et pleinement humain. Ces erreurs sont nées des tentatives de définir précisément ce que cela signifie théologiquement.

La Parole parfaite née du Père parfait a été engendrée dans la perfection. ~ Clement of Alexandria (c. 195, E), 2.215. Ibid. p. 101. Qu’est-ce que l’Église confessait sur Christ au Ve siècle ? Quatre choses ressortent: (1) sa divinité propre; (2) son humanité authentique; (3) l’union en une seule personne entre sa nature divine et sa nature humaine - sa personne était pleinement intégrée, non divisée ou séparée; et (4) la distinction propre des deux natures. Dans l’union, chaque nature conserve ses propriétés particulières, comme le dit le credo, sans « confusion », « changement », « division » ou « séparation ». ~ Bruce Demarest, Jesus Christ: The God-Man. Eugene, OR: Wipf and Stock Publishers, 1978. p. 64.

2

1. Le nestorianisme: Christ était deux personnes distinctes.

a. Nestorius, patriarche (évêque) de Constantinople (428 après J.-C.) (1) Langage pauvre: il a nié que Marie puisse être désignée comme la theotokos (porteuse de Dieu). (2) Argumente que Dieu ne peut pas avoir de mère (aucun être ne peut donner naissance à un membre de la Divinité).