Dieu le FIils, Cahier d'exercices de L'étudiant

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D I E U L E F I L S

hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. » En regardant de près ce texte, nous sommes étonnés de la disposition des gens à son égard. Il était méprisé, rejeté, un homme de douleur, accablé de chagrin, non estimé et non aimé. Bien qu’il soit ironiquement perçu comme celui qui a été frappé par le Seigneur, il portait en fait nos peines, il était blessé pour nos transgressions, écrasé pour nos iniquités, châtié pour notre paix et battu violemment pour notre guérison. Comme des brebis, nous avons erré et nous nous sommes égarés dans des directions qui n’ont rien à voir avec le Seigneur, nous nous sommes tournés chacun vers sa propre voie, et le Seigneur a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous . Cette vérité, à savoir que son humiliation a été le résultat de notre rébellion et de notre péché, devrait produire en chacun de nous un profond sentiment de sobriété et d’angoisse. L’hymne a saisi ces tendances en contemplant la merveilleuse croix, en voyant la tête sacrée blessée à cause de notre propre folie et de notre transgression. L’amour du Seigneur pour réconcilier, racheter et restaurer l’a conduit à punir son propre Serviteur à notre place, en lui faisant porter l’iniquité de nous tous . Aucune autre vérité, aucune autre idée ne peut susciter en nous un niveau aussi profond de conscience de soi des conséquences réelles que notre péché a entraînées pour notre Seigneur. Ses coups, ses battements, son rejet et son mépris ont été causés directement par notre propre désobéissance, nos mensonges, notre convoitise et notre égoïsme. Nos déchets et nos haines, nos irritations et nos jalousies, nos folies et nos profanations sont les raisons du traitement horrible et de la mort de notre Seigneur. Lorsque nous parviendrons à comprendre à quel point nous sommes responsables de ses souffrances, ce n’est qu’alors que nous serons en mesure d’éprouver une véritable empathie pour notre Seigneur et de porter quotidiennement la croix que nous devons partager avec lui. Nous devons admettre notre part dans le Calvaire, ce rôle qui a rendu sa mort nécessaire pour notre rédemption . Oui, nous avons suivi notre propre chemin, oui, nous nous sommes égarés comme des brebis égarées sans berger, et le Seigneur a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

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