Dieu le Père, Cahier d'exercices de L'étudiant

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D I E U L E P È R E

honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec! 11 Car devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes. S’il y a quelque chose qui empêche les gens de devenir tout ce que Dieu veut qu’ils deviennent, c’est la tendance à faire de Dieu leur propre image, à s’amuser avec sa bonté, à considérer sa gentillesse comme une faiblesse et son amour comme une autorisation de faire le mal. En vérité, « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; Et la science des saints, c’est l’intelligence » (Pr. 9:10). De nombreux interprètes de la crainte de Dieu atténuent l’importance de ce type d’angoisse et de crainte de notre Dieu vivant, faisant en sorte que la crainte, ici et à d’autres endroits dans l’Écriture, ne se réfère qu’au noble concept de crainte et de révérence envers Dieu. Ce texte, cependant, peut légitimement être interprété comme une peur authentique, une crainte réelle, une angoisse profonde d’un Dieu puissant qui nous montre sa bonté. Cette grande bonté débordante, la bonté et la grâce de Dieu, selon Paul dans sa lettre aux Romains, « a pour but de vous amener à la repentance », et non de faire de nous les juges des autres ou de nous laisser aller à la paresse dans notre réaction aux normes de sainteté de Dieu. La richesse de la bonté, de la longanimité et de la patience de Dieu devrait nous inciter et nous pousser à faire le bien, à rechercher l’immortalité, à vivre pour le Royaume de Dieu, à exalter le Messie dans tout ce que nous faisons, à prendre soin de nos frères et sœurs en Christ et à faire des disciples de toutes les nations. En d’autres termes, la bonté de Dieu devrait vous pousser à l’action, changer votre identité, et transformer votre vie. Nous ne devons pas nous tromper ou tromper les autres ; toute compréhension de la bonté et de la gentillesse de Dieu qui ne donne pas le sentiment de gratitude, de crainte et de volonté d’obéir à Dieu est une compréhension pauvre ou imparfaite. La bonté de Dieu nous permet d’échapper à son jugement, littéralement, par la peau des dents. Embrassons donc la bonté de Dieu, non pas comme si nous la méritions ou pouvions la gagner. Ne jugeons personne d’autre, sachant très bien que nous sommes sauvés uniquement grâce à la miséricorde et à la bonté du Seigneur. Je vous en prie, ne vous trompez pas. La bonté de Dieu devrait vous conduire à la repentance et à la transformation, et non au jugement et à l’autosatisfaction. Laissez la bonté de Dieu faire son chemin dans votre vie afin que vous puissiez rester humble, concentré et reconnaissant dans votre quête de l’immortalité par la foi au Messie.

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