Fondements du leadership chrétien, Cahier d'exercices de L'étudiant (Capstone Module 7, French Student Workbook)

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FONDEMENTS DU LEADERSHIP CHRÉTIEN

Un aperçu théologique des dons de perfectionnement décrits dans Éphésiens 4:11 (suite)

la présence du Saint-Esprit est comprise et bien vécue par la nouvelle communauté de chrétiens, procéder à l’imposition des mains comme une reconnaissance formelle de la légitimité des nouveaux convertis, exercer l’enseignement et la discipline ecclésiastique (corriger Simon, l’ancien sorcier), et étendre la portée de la mission en prêchant dans d’autres villes samaritaines. En d’autres termes, les évangélistes sont la première étape d’un processus d’implantation d’églises et de formation de disciples, et non un bureau indépendant qui existe pour un exercice isolé de ses propres dons ministériels. A. Considérations Linguistiques Poimen Un berger (au sens propre ou figuré) ( Strong’s Greek Dictionary of New Testament Words ). Homme de troupeau, berger, est un mot indo-européen qui est fréquemment utilisé dans des sens métaphoriques : leader, chef, commandant. Platon nous rappelle l’usage religieux de ce mot lorsqu’il compare les dirigeants de la cité-état à des bergers qui prennent soin de leur troupeau (E. Beyreuther, The New International Dictionary of New Testament Theology , Vol. 3, Colin Brown, Gen. ed : Zondervan, 1986, p. 564). [Berger est] un mot qui revient naturellement souvent dans l’Écriture. Parfois, le mot « Pasteur » est utilisé à sa place (Jé. 2:8 ; 3:15 ; 10:21 ; 12:10 ; 17:16). Ce mot est utilisé au sens figuré pour représenter la relation des dirigeants à leurs sujets et de Dieu à son peuple (Ps. 23:1 ; 80:1 ; És. 40:11 ; 44:28 ; Jé. 25:34, 35 ; Nah. 3:18 ; Jean 10:11, 14 ; Hé. 13:20 ; 1 Pi. 2:25 ; 5:4). Les tâches d’un berger dans un pays non clôturé comme la Palestine étaient très lourdes. De bon matin, il faisait sortir le troupeau de la bergerie, marchant à sa tête jusqu’à l’endroit où il devait paître. Là, il les surveillait toute la journée, veillant à ce qu’aucun mouton ne s’égare, et si l’un d’entre eux échappait à sa surveillance et s’éloignait des autres, il le cherchait avec diligence jusqu’à ce qu’il le trouve et le ramène. Dans ces contrées, les moutons doivent être régulièrement abreuvés, et le berger doit à cette fin les guider soit vers un ruisseau courant, soit vers des puits

1 Parce que Paul, dans Éphésiens 4:11, omet l’article défini devant le mot « enseignants », l’Église a longtemps débattu pour savoir s’il avait l’intention de décrire une seule fonction, « pasteur enseignant » ou deux « pasteurs » et « enseignants ». Jean Calvin donne un aperçu du débat lorsqu’il dit : « Les pasteurs et les enseignants sont considérés par certains comme désignant une seule fonction.... Chrysostome et Augustin sont de cet avis.... Je suis en partie d’accord avec eux pour dire que Paul parle indistinctement appartenant à une seule et même classe, et que le nom d’enseignant s’applique, dans une certaine mesure, à tous les pasteurs. Mais cela ne me paraît pas une raison suffisante pour confondre deux fonctions qui, à mon avis, « sont différentes l’une de l’autre. L’enseignement est, sans aucun doute, le devoir de tous les pasteurs ; mais pour maintenir la doctrine saine, il faut un talent pour interpréter l’Écriture, un homme peut être un enseignant qui n’est pas qualifié pour prêcher » (« Épître aux Éphésiens », Calvin’s Commentaries, vol. XXI, Grand Rapids : Baker, 1981, pp. 279-280). Cet article soutient Calvin en soutenant la possibilité de deux offices séparés, tout en comprenant pratiquement que les deux offices sont souvent combinés chez le même individu. des pasteurs et des enseignants comme

II. Les Pasteurs 1

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