Interprétation biblique, Guide du Mentor

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I N T E R P R É T A T I O N B I B L I Q U E

a. La traduction concerne la culture d’accueil ; mais que se passe t-il si la culture d’accueil a moins d’options ou des options différentes que celles énumérées dans les Ecritures ? Que diriez-vous de traduire la Bible dans un langage qui n’a que cinq couleurs. Comment traduisez-vous le mot « pourpre », comme lorsque les soldats mettent une robe violette sur Jésus ? Plus important encore, comment la traduction conserve-t-elle le sens original, puisque tous les lecteurs du Nouveau Testament ont compris que la couleur pourpre représentait la royauté et que les soldats se moquaient de la prétention de Jésus à la royauté ? Et si une autre couleur représentait la royauté? Et si le violet représente les marchands ? Est-il acceptable pour un traducteur de substituer ce mot, même si ce n’est pas le mot que les Ecritures ont utilisé ?

b. Les cas sans conjonctions : Le grec n’a pas lemot anglais commun « of ».

c. Plusieurs mots pour un concept singulier : L’anglais n’a qu’un seul mot pour l’amour, le grec en a plusieurs.

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d. Genre différent pour les mots ayant une signification pour eux : beaucoup de langues ont des formes masculines, féminines et neutres, l’anglais n’en a pas.

2. Les distinctions linguistiques et culturelles rendent la traduction nécessaire.

a. Élevage, symbolisme ancien : certaines cultures n’ont jamais vu de moutons, mais elles élèvent des porcs de la même manière que les Hébreux élevaient des moutons. Est-il acceptable d’utiliser un animal de leur culture lors de la traduction ?

b. L’absence de concepts dans certaines cultures. Dans certaines cultures, on pense que seules les personnes qui mentent

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