Jésus coupé de l’image

La méthode pragmatique

bonne santé (mesurée par la fréquentation), une église avait besoin d’un leader attrayant, éloquent et charismatique.

Il y a quelques années, j’ai été témoin de la manifestation de cette pensée erronée lors d’une réunion de congrégation pour examiner un candidat au poste de pasteur. Un homme a demandé le micro et a cité les recherches de Barna sur la nécessité d’avoir un communicateur de classe mondiale . N’ayant apparemment pas besoin de ménager les sentiments du candidat hautement qualifié qui se tenait devant l’assemblée, l’homme a commencé à se lamenter sur la raison pour laquelle on n’avait pas trouvé un orateur plus charismatique. Il a expliqué : « Après tout, nous vivons à Burbank, la capitale mondiale des médias. Ne pourrions-nous pas trouver quelqu’un de mieux pour parler à cette culture ? » Comme un grand nombre de participants ont hoché la tête en signe d’approbation, ses hypothèses ridicules sont restées incontestées. Époque nostalgique Parce que la méthode pragmatique valorise « ce qui fonctionne pour moi », il est difficile de définir une époque nostalgique spécifique. L’histoire intéresse peu les pragmatiques, sauf si elle a un rapport direct avec leur vie personnelle. Ainsi, rares sont ceux qui font référence à la Réforme ou à d’autres périodes de l’histoire de l’Église. Les pragmatiques n’ont pas d’ensemble commun de doctrines mais sont unis par leur désir de répondre aux besoins de l’individu . Par conséquent, chaque pragmatique peut avoir une idée différente de ce qu’étaient les « années de gloire ». Pour la plupart d’entre eux, il s’agit de l’âge qui les a le plus satisfaits en tant qu’ individu . Par exemple, de nombreux boomers considèrent les années 1960 comme les meilleurs jours de leur vie, tandis que

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