Jésus coupé de l’image

Chapitre 19 : Les racines Sacrées : Pas de Nostalgies ni d’Antagonistes

Pour la méthode traditionnelle, la méthode pragmatique et la méthode émergente, les époques nostalgiques se sont formées conjointement avec leurs antagonistes communs. Les traditionalistes se souviennent de la Réforme protestante, les pragmatiques d’une saison de leur vie qui les a comblés, et les émergents idéalisent l’Église primitive avant Constantin. Cependant, les gens de l’Histoire n’ont pas d’époque nostalgique spécifique. Il n’y a pas d’« époque classique » où l’Église fonctionnait dans sa plénitude. Il n’y a pas d’« âge d’or » auquel se raccrocher ou dont on puisse se souvenir. À chaque époque, l’Église a commis des erreurs dans la représentation du Christ. Malgré ces erreurs, le Saint Esprit a continué à être à l’œuvre dans l’Église à chaque époque , et les portes de l’enfer n’ont pas prévalu contre l’avancée de son Royaume. De plus, l’Église est « catholique » (universelle) car elle est composée de tous les croyants passés, présents et futurs. Cette perception de l’Église permet aux chrétiens de toutes expressions de considérer toutes les victoires de l’Église comme les leurs. Billy Graham, Susanna Wesley, Martin Luther, Thomas d’Aquin, Patrick, Augustin, François d’Assise, Jean de la Croix et Paul de Tarse font tous partie de la compagnie à laquelle appartient tout disciple de Jésus. Tous les saints de Dieu s’appartiennent les uns aux autres. Ceux qui sont ancrés dans les racines sacrées n’aspirent pas à un passé idyllique, mais à un avenir parfait. Il n’y a pas de « sécurité de la Comté » comme celle à laquelle aspire le Seigneur des Anneaux. Au contraire, l’ère de l’Église est une « bataille pour la Terre du Milieu »,

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