Jésus coupé de l’image

Plus d’identité, moins de méthode

Changer le paradigme de la méthode pragmatique Les pragmatiques auront le plus grand mal à remodeler leur identité sur la base des racines sacrées, car le pragmatisme est tellement ancré dans leur psyché. Sans le savoir, ils utilisent le concept de marketing dans presque toutes leurs décisions ; ils ont donc besoin d’une toute nouvelle vision du monde. Le pragmatique doit jeter par-dessus bord des années de présomptions. Pour certains, cela peut être aussi difficile que de se défaire d’une dépendance. Par exemple, ils peuvent trouver contre-intuitif de considérer que le nombre de membres et le budget ne sont pas des outils de mesure sacrés. Plutôt que de laisser les résultats à Dieu, les pragmatiques ont tendance à juger de la légitimité d’un ministère sur des résultats mesurables, en particulier le nombre de membres, les bâtiments et l’argent. Si ceux-ci augmentent, on suppose que le ministère est efficace, légitime et béni. Jethani demande : « Et si nous n’ étions pas les principaux agents derrière une croissance généreuse ou l’absence de celle-ci ? Et si nous arrêtions de nous juger et de juger les autres sur la base de résultats qui appartiennent légitimement à Dieu, et que nous redécouvrions l’humilité du semeur – celui qui se lève jour et nuit, jette la graine sur le sol et s’ émerveille de sa croissance ? » 137 Pour les pragmatiques qui sont au bord de l’ épuisement, ce changement de paradigme peut être une source de soulagement – et « juste à temps » . En fait, il peut sembler « trop beau pour être vrai » que le pragmatique puisse sortir du tapis roulant des « chiffres comme mesure du succès » .

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