Jésus coupé de l’image

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Le moralisme, le factualisme, le particularisme Robert Webber soutient que ce que j’appelle l’ effet SLIM provient de trois sources : le moralisme, le factualisme et l’incapacité à voir les choses de manière holistique (particularisme). 65 Le moralisme Le moralisme consiste à apprendre aux croyants à comprendre la Bible en recherchant des exemples moraux . Par exemple, lorsqu’on enseigne aux enfants l’histoire d’Abraham, sa foi en Dieu est mise en évidence lorsqu’il offre de sacrifier Isaac, ou son échec moral lorsqu’il engendre Ismaël avec Agar. L’un ou l’autre de ces principes a une application pratique dans la vie quotidienne. On accorde peu d’attention à Abraham en tant qu’objet dans l’ histoire globale de la rédemption de Dieu, parce que la trame de l’Histoire ne fournit pas une valeur morale utile à appliquer par le chrétien individuel. Michael Horton écrit : « Combien de fois avons-nous entendu l’Ancien Testament interprété comme une collection de récits pieux que nous pouvons utiliser dans notre vie quotidienne ? À partir de la Genèse, nous pourrions avoir un nombre quelconque de héros à imiter et de méchants à fuir. Ayant grandi au sein de la communauté évangélique, je n’ai jamais su que l’Ancien Testament parlait du Christ. Je pensais qu’il s’agissait de héros bibliques dont je devais imiter le caractère…. Compte tenu des attentes moralisatrices souvent supposées, il n’est pas étonnant que les gens trouvent l’Ancien Testament ennuyeux et une grande partie du Nouveau Testament incompréhensible. » 66 Le factualisme Le rationalisme privilégie l’accumulation de faits par rapport à la sagesse . Par conséquent, on enseigne aux chrétiens à stocker des informations et à établir des systèmes doctrinaux où ces informations peuvent être

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