L’Évangélisation et La Guerre Spirituelle, Guide du Mentor

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L ’ É V A N G É L I S A T I O N E T L A G U E R R E S P I R I T U E L L E

ÉTUDES DE CAS

Tromperie démoniaque et responsabilité personnelle

En conseillant une famille dont un proche vient d’avoir des problèmes avec la loi et les tribunaux, un membre de la famille soulève la question de l’influence du diable dans la vie de ce proche. Elle croit de tout son cœur que la tromperie et l’influence du diable sont au cœur de ce qui est arrivé à leur proche. Seule une influence démoniaque pourrait expliquer son revirement rapide, son acceptation d’amis aussi terribles et son implication dans le crime et la violence. D’autres membres de la famille rejettent ce point de vue, expliquant que l’être cher savait ce qui était juste, mais qu’il a décidé d’ignorer les bons enseignements qui lui étaient donnés à la maison et de suivre la voie de ses amis du quartier, moins instruits. Comment expliqueriez-vous à cette famille la relation entre la tromperie du diable dans nos vies et nos propres choix personnels de faire le mal comme la cause de notre péché personnel ? Lors d’une réunion précédant un sondage communautaire ou une campagne de porte-à-porte, un membre des anciens offre un mot d’encouragement aux ouvriers avant qu’ils ne quittent l’Église. En leur demandant de ne pas se décourager, il suggère que nous devrions partager l’Évangile avec nos voisins, prier pour que Dieu agisse dans leurs vies, mais que nous ne devrions pas trop nous attendre à un changement immédiat dans leurs vies. Même s’ils disent oui au Christ, le changement moral demande beaucoup de temps et d’efforts. Certains ouvriers rejettent ce point de vue, disant que nous pouvons nous attendre à un changement spectaculaire chaque fois que quelqu’un accepte Jésus comme Seigneur et Sauveur. Quelle est la réponse la plus juste/la meilleure/la plus biblique à cette discussion ? En discutant avec des jeunes gens du coin de la rue de la Bonne Nouvelle et du salut, l’un d’eux rejette l’idée que le quartier est dans cet état difficile à cause de notre péché. « Pendant des années », dit-il, « ce pays a traité les personnes qui n’étaient pas blanches comme des citoyens de seconde classe, ne nous laissant pas voter, travailler ou participer à la société. Nous n’avons pas demandé ce quartier, et personne, s’il pouvait voter sur ce sujet, ne voudrait vivre dans un quartier où nos concitoyens ne sont pas en sécurité, bien nourris et habillés, avec de bons emplois et de belles choses comme tout le monde. Je me fiche de ce que vous dites ! Ce n’est pas notre faute si les choses sont comme ça. La société ne nous a jamais traités correctement – ce sont eux qui nous ont rendus comme ça ! » Comment répondriez-vous à ce point de vue ? Ne vous attendez pas à un changement immédiat Ce n’est pas de notre faute

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