Le Ministère de la formation, Guide du Mentor

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L E M I N I S T È R E D E L A F O R M A T I O N

sentant fortement la direction du Seigneur, le pasteur annonce à la congrégation son désir de donner à son peuple un nouveau niveau de contribution significative au travail du ministère. Convoquant une réunion spéciale avec les enseignants de la congrégation, le pasteur enseigne avec passion Éphésiens 4:11-16, invitant les enseignants, quelle que soit leur tranche d’âge, à se reconcevoir comme des formateurs pour le ministère, et termine son enseignement par cette déclaration : « Votre travail consistera maintenant à trouver des moyens de développer les dons de vos étudiants afin qu’ils puissent entrer plus pleinement dans le ministère que Dieu leur destine. Chaque membre de cette église est un serviteur et un ministre, même les enfants, et votre rôle est de les former à l’œuvre du ministère. » Il leur a promis tout le soutien, l’argent et les ressources nécessaires pour mener à bien cette nouvelle « vision de former les saints pour l’œuvre du ministère ». Au lieu de créer la révolution d’amour qu’il pensait, cela a eu la réaction inverse. Plusieurs enseignants étaient enthousiastes,mais d’autres étaient confus, et certains ontmême démissionné. Le pasteur, lui, ne s’est pas découragé. Comment conseilleriez-vous à notre cher frère de faire de sa « révolution de la formation » une réalité ? N’a-t-il pas attendu assez longtemps ? Est-il trop ambitieux ? Comment encourager les enseignants à envisager leur rôle d’un point de vue biblique ? Un enseignant d’une classe d’apprentissage pour adultes ayant une expérience du mentorat et de la discipulation en tête-à-tête de type « Navigateur », souhaite exposer ses membres à la force des relations en tête-à-tête. Après tout, il a été encadré pendant des années par un homme pieux dans son église précédente, et a grandi plus profondément en Christ grâce à cela. Avec la permission du pasteur, il a annoncé pendant plusieurs semaines son désir que chaque membre de sa classe ait un partenaire de responsabilisation pour l’encouragement, le soutien et la responsabilité mutuelle. Tous les membres de sa classe ont accepté de le faire, se rencontrant en tête-à-tête, hommes avec hommes et femmes avec femmes, dans un but d’enseignement et de croissance. Bien qu’il ait le soutien extérieur de tous les membres de sa classe, certains s’inquiètent de la possibilité de manipulation et de microgestion dans de telles paires, et d’autres pensent qu’un tel mentorat peut être trop envahissant. L’enseignant est convaincu qu’une telle prise en charge responsable des uns et des autres peut grandement améliorer la croissance globale des membres et accélérer leur formation au ministère. Quelles seraient vos questions et vos conseils si vous étiez membre de cette classe ? Dans quelle mesure devrions-nous relier le ministère d’enseignement à la discipulation des 4 L’enseignement en tant que discipulation individuelle

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