Le Royaume de Dieu, Guide du Mentor

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D I E U L E S A I N T - E S P R I T

l’utilisation de tous les moyens ordinaires de la grâce, et particulièrement par la Parole de Dieu. ~ Southern Baptist Convention, 1925. Creeds of the Church. John Leith, ed.

Nous pouvons parler de la conformité au Christ comme d’une réalité à la fois intérieure et extérieure dans la vie du chrétien. À l’extérieur, la conformité au Christ se manifeste par le fait de suivre le Christ en adhérant à son enseignement et à son exemple. Vers l’intérieur, la conformité au Christ se manifeste par le fait que nos attitudes et nos valeurs intérieures sont conformes aux siennes. [ Il ne s’agit pas de deux manières distinctes de suivre le Christ, mais plutôt des deux faces d’une même pièce. Personne ne peut prétendre avoir les attitudes du Christ s’il n’adhère pas à ses enseignements et à son exemple (Jean 14:23; Luc 9:23-24). De même, la personne qui se conforme extérieurement à l’enseignement mais qui n’est pas motivée par les attitudes et les valeurs du Christ n’est qu’un « airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit » qui ne vaut rien (1 Cor. 13) ]. Le « fruit de l’Esprit » est le terme que Paul utilise pour désigner ces attitudes intérieures de ressemblance avec le Christ. C’est tout le contraire des passions et des désirs « charnels ». Ainsi, comme le dit R. E. O. White : La sanctification n’est pas principalement négative dans le NT, « se garder sans tache, » pas principalement de l’autodiscipline. C’est principalement l’écoulement d’une vie débordante dans l’âme, le « fruit » de l’Esprit dans toutes sortes de grâces chrétiennes (Gal. 5:22-23), résumées comme « sanctification » (Rom. 6:22 lit.). La justification - le statut privilégié de l’acceptation - est obtenue par la croix ; la sanctification - le processus continu de conformité au Christ - est obtenue par l’Esprit.

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~ “Sanctification.” Evangelical Dictionary of Theology . Walter A. Elwell, ed. Grand Rapids: Baker, 1984. p. 970.

L’Ancien Testament voit l’œuvre du Messie comme celle qui inaugure un nouvel âge de l’Esprit par lequel le peuple de Dieu est habilité à la sainteté. Ézéchiel décrit l’ère messianique de la manière suivante :

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