Le Témoignage de l’Ancien Testament à propos de Christ et de son Royaume: Capstone Module 9 Mentor Guide

/ 3 0 9

L E T É M O I G N A G E D E L ’ A N C I E N T E S T A M E N T À P R O P O S D E C H R I S T E T D E S O N R O Y A U M E

Il peut vous être utile, dans votre conversation avec les étudiants, de mieux comprendre la nature de la promesse dans le récit biblique. Par exemple, le mot epangelia est le mot pour « promesse » dans le Nouveau Testament. Dans la grande majorité des cas, il est traduit simplement par « promesse », à la fois comme substantif et lorsqu’il est utilisé sous sa forme verbale. Il est intéressant de noter que le mot angelia signifie « quelque chose qui est annoncé ». L’un de ses mots apparentés, angelos (d’où vient notre mot « ange »), désigne celui qui annonce ou apporte un message. Dans le Nouveau Testament, le terme « euangelia » fait référence à un message ou à une annonce de bonnes nouvelles et de bons présages. Dans quelques cas, il est utilisé pour désigner des promesses faites entre-personnes ( cf . Ac. 23:21). Même un examen rapide des textes bibliques de l’AT révèle dès les premiers textes l’importance de la promesse, en particulier en ce qui concerne la promesse de Dieu de donner un héritier à Abraham (voir Rom. 4:13-16, 20 ; 9:8-9 ; 15:8 ; Gal. 3:16-22 ; 4:23 ; Hé. 6:13-17 ; 7:6 ; 11:9, 11, 17). Ces promesses constituent la structure et la forme de toute l’histoire et de l’expérience d’Abraham, de ses héritiers (c’est-à-dire ses descendants Isaac et Jacob) et du peuple qui allait naître d’eux et porter l’espoir de la descendance d’Abraham qui viendrait apporter la rédemption et la restauration au peuple et au pays. W. M. Smith souligne l’importance du concept de promesse dans une discussion sur la prédiction prophétique de Dieu selon laquelle il enverrait un héritier en promesse à Abraham et une postérité pour régner sur le trône de David, un « Sauveur selon la promesse » (Ac. 13:23) : Étienne parle de l’époque de l’avènement comme de celle où « le temps de la promesse approchait » (Actes 7:17). Cette promesse faite à David d’un Sauveur a été confirmée en Christ (Actes 13:32). C’est à ce groupe qu’il faut rattacher l’allusion de Paul à « la promesse par la foi en Jésus-Christ » (Gal. 3:22). Il est probable que ce double groupe de promesses, celles faites à Abraham au sujet d’une descendance et celles faites à David au sujet d’un roi à régner, sont réunies dans les références de Paul à ce sujet comme « les promesses faites aux pères » (Rom. 15:8) ; dans la discussion familière sur l’avenir d’Israël, il se réfère aux Israélites comme « les enfants de la promesse » (Rom. 9:8-9) et leur rappelle qu’ils sont ceux qui détiennent les promesses de Dieu (Rom. 9:4). Le don de Dieu qui nous est promis en Christ y est étroitement associé, c’est-à-dire la promesse de la vie en Christ (2 Tm 1:1), ou, comme cela est exprimé ailleurs, « la promesse d’un

Made with FlippingBook flipbook maker