Les fondements de la mission chrétienne, Cahier d'exercices de L'étudiant

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L E S F O N D E M E N T S D E L A M I S S I O N C H R É T I E N N E

cette qualité de l’Écriture témoigne de son inspiration ; on peut tirer des leçons importantes sur la nature de Dieu et sa relation avec son peuple à partir des leçons apprises en synchronisation avec ses principaux personnages. L’exemple d’Adam et Eve, et de leur union en tant qu’homme et femme, est une représentation symbolique de la grande union entre Christ et son peuple, qui, étonnamment selon ce texte, est son épouse. Quelle leçon étonnante pour nous aujourd’hui, une leçon qui révèle le cœur de Dieu pour l’humanité, tel qu’il s’est accompli dans l’Église. Le Dieu tout-puissant a décidé dès le début des temps de rassembler parmi tous les peuples une possession particulière pour Jésus de Nazareth. Ce texte révèle ici un profond mystère : au cœur de l’univers se trouve un merveilleux drame cosmique, une romance divine, un mythe et une légende épiques et véritables d’une relation d’amour éternelle entre un Dieu tout-puissant et un peuple. Nous en sommes les témoins vivants et, en tant que personnes qui croient en la vérité de l’Évangile concernant Jésus de Nazareth, nous sommes nous aussi devenus membres de ce peuple, appelés et choisis pour vivre le drame de la romance divine. Quelle est la nature de cette romance divine ? Vous la voyez dans l’Ancien Testament entre Dieu et son peuple Israël : Ésaïe 62:5 : « Comme un jeune homme s’unit à une vierge, Ainsi tes fils s’uniront à toi; Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu. » Une fois de plus, nous lisons la détermination du Seigneur à se réjouir de son peuple comme un époux : Ésaïe 62:4 : « On ne te nommera plus délaissée, On ne nommera plus ta terre désolation; Mais on t’appellera mon plaisir en elle, Et l’on appellera ta terre épouse; Car l’Éternel met son plaisir en toi, Et ta terre aura un époux. » Les justes du Seigneur seront parés comme une mariée à un mariage – son mariage. ( cf . Ésaïe 61:10 : « Je me réjouirai en l’Éternel, Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; Car il m’a revêtu des vêtements du salut, Il m’a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s’orne d’un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux »). Le Dieu du ciel voit son peuple comme une épouse, et lui-même comme son époux et son amant. Cette même image dramatique apparaît très clairement dans le drame du Christ et son Église, avec notre Seigneur comme l’époux et l’Église comme son épouse. Les textes suivants donnent un échantillon de la référence de Jésus comme l’époux de son peuple :

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