Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Mentor Guide

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P R A T I Q U E R L A J U S T I C E E T A I M E R L A M I S É R I C O R D E : M I N I S T È R E S D E L A C O M P A S S I O N

demander en même temps à la jeune femme d’assumer ses responsabilités et de s’impliquer. Que pensez-vous du conseil de l’ancien ?

La nécessité d’apprendre difficilement

Un jeune frère qui était à la recherche d’un emploi a demandé à son église de l’aider à payer ses charges et le loyer de son appartement. Excellent chrétien responsable, ce jeune frère était vraiment dans le besoin, sans que ce soit de sa faute, et avait besoin, du moins en apparence, d’une simple aide financière pour surmonter cette crise financière immédiate. Alors que la plupart des membres du conseil de l’église (ceux qui sont chargés de diriger l’église dont il faisait partie) ne voyaient aucun inconvénient à lui donner de l’argent, certains responsables se demandaient si une telle pratique serait utile. Franchement, le jeune frère avait déjà été dans cette situation auparavant ; il n’avait pas été aussi dynamique qu’il aurait pu l’être pour trouver un emploi jusqu’au dernier moment. Certains ont suggéré qu’il est important de ne pas devenir trop paternaliste dans la vie des membres. Ils sont adultes et responsables de leur propre vie. Si, en fait, il s’est retrouvé dans cette situation parce qu’il était paresseux ou qu’il ne cherchait pas activement un emploi, pourquoi l’Église devrait-elle le tirer d’affaire ? D’autres, en désaccord avec ce point de vue, sont convaincus que nous devons prendre soin des nôtres, quoi qu’il arrive ? Lequel de ces points de vue semble le mieux correspondre à votre compréhension de l’Écriture ? Existe-t-il d’autres alternatives qui pourraient offrir une meilleure solution ? Certains membres d’une église urbaine sont préoccupés par le fait que le pasteur mentionne constamment le soutien aux forces armées de la nation lors de chaque service. Bien que certains membres aient servi dans l’armée, la plupart d’entre eux estiment que l’Église se trouve dans un pays, mais qu’elle n’en fait pas partie. Pour eux, le patriotisme est une loyauté confuse, qui consiste à donner à l’État ce que seul Dieu et son Royaume exigent et méritent. D’autres sont convaincus que le fait de donner au roi et au pays ce qui leur revient est typiquement chrétien et approprié à partir de tous les textes du NT qui suggèrent d’honorer le roi, de donner au gouvernement l’obéissance qui lui revient et de rendre à César ce qui appartient à César. Dans un monde si déchiré par les conflits et la violence nationalistes, quelle devrait être notre position en ce qui concerne la manifestation explicite du patriotisme et de « l’amour du pays » dans la vie et le culte de l’Église ? Patriotique à juste titre ou loyauté confuse ?

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