Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Mentor Guide
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P R A T I Q U E R L A J U S T I C E E T A I M E R L A M I S É R I C O R D E : M I N I S T È R E S D E L A C O M P A S S I O N
Jean 12:1-2). Les images les plus célèbres de cette hospitalité sont l’accueil de Jésus par Marie et Marthe (Luc 10:38-42) et l’occasion où Jésus s’est invité dans la maison de Zachée (Luc 19:1-10). Dans son discours sur le mont des Oliviers, Jésus a fait de l’hospitalité envers lui-même et envers ses « frères » missionnaires la clé de l’entrée dans le Royaume des cieux en déclarant : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez accueilli » (Matt. 25:35). Lorsque Jésus a envoyé ses disciples, il les a envoyés dans l’idée qu’ils dépendraient de l’hospitalité au cours de leur voyage (Matt. 10:9-14 ; Marc 6:7-10 ; Luc 9:1-4). Selon Jésus, le fait que les villageois ne fournissent pas cette hospitalité allait sceller leur destin (Matt. 10:14-15 ; Marc 6:11 ; Luc 9:5). Des images similaires de l’hospitalité se retrouvent dans les aperçus du NT sur la vie de l’Église primitive (Actes 2:46). L’hospitalité était un élément clé de l’effort missionnaire de l’Église primitive, comme en témoigne la manière dont les ministères de Pierre (Actes 10:6, 18, 32, 48) et de Paul (Actes 16:15 ; 18:7 ; 21:4, 8,16 ; 28:7) s’appuyaient sur une réserve de connaissances hospitalières lorsqu’ils voyageaient dans le cadre de leurs entreprises missionnaires. À ces images de l’hospitalité correspondent les injonctions du NT à la pratiquer : « N’oubliez pas l’hospitalité; car, en l’exerçant, quelques uns ont logé des anges, sans le savoir » (Hé. 13:2) ; « Exercez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmures » (1 Pi. 4:9). Les qualifications d’un évêque incluaient l’hospitalité (1 Tim. 3:2 ; Tite 1:8). La même qualification s’appliquait aux veuves qui souhaitaient être « inscrites sur la liste » des travailleurs chrétiens (1 Tim. 5:10). Le Royaume de Dieu et le ciel sont présentés comme des lieux et des moments où Dieu réalisera le désir et la promesse d’une hospitalité ultime et parfaite, d’un festin sans fin dans la vaste demeure de Dieu, le ciel. Le critère d’entrée au paradis est l’acceptation de l’offre de salut en Christ. Dans un renversement surprenant au début du livre de l’Apocalypse, l’individu qui accepte Christ est décrit comme l’hôte, et Christ comme l’invité qui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Ap. 3:20). Plus tard, ceux qui entrent au ciel sont dépeints comme des invités au repas des noces de l’agneau (Ap. 19:7-9). L’Apocalypse se termine par une dernière invitation : L’Esprit et l’épouse disent : « Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement » (Ap. 22:17). ~ Leland Ryken. The Dictionary of Biblical Imagery. (el. ed.) Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2000. p. 404.
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