Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Mentor Guide

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P R A T I Q U E R L A J U S T I C E E T A I M E R L A M I S É R I C O R D E : M I N I S T È R E S D E L A C O M P A S S I O N

soin de ceux qui sont dans le besoin, mais pas nécessairement sans réserve. Nous devons nous assurer que notre amour aide réellement la personne à résoudre les problèmes sous-jacents qui continuent à la placer dans une situation de besoin. Cela signifie que nous ne donnerions pas d’argent ou d’aide sans critères, et que nous suivrions toujours les résultats de nos soins pour voir s’ils ont réellement aidé la situation ou non. D’autres affirment qu’une telle approche implique une trop grande attention aux détails qui interfère avec notre capacité à prendre soin des autres librement. Ils suggèrent que notre rôle est de prendre soin de ceux que nous trouvons dans le besoin, un point c’est tout, et de laisser au Seigneur le soin de faire le tri entre les « pauvres méritants » et les « pauvres non méritants ». Que pensez-vous de ces positions ? Existe-t-il un autre concept qui prenne en compte les idées de ces deux points de vue? (D’après une histoire vraie). Une jeune famille dont le père, mari et soutien de famille, avait un problème chronique de toxicomanie, s’est retrouvée sans argent ni soutien. En raison du gaspillage du père et de l’épuisement de tous les fonds et de l’argent, la jeune mère et ses trois enfants se sont retrouvés sans nourriture, sans aide et sans espoir de payer le loyer ou d’acquérir des biens de première nécessité. Désespérée, la jeune mère s’est adressée à une agence chrétienne d’aide sociale pour demander de l’aide. Au cours de l’entretien, on a appris qu’elle était un membre actif d’une riche méga-église dont l’équipe pastorale compte plus d’une douzaine de pasteurs. Bien qu’elle ait expliqué sa situation difficile au responsable de son petit groupe à l’église, elle n’avait reçu aucune aide de l’église et n’avait informé aucun de ses responsables du fait qu’elle avait besoin d’aide. En partie par honte et en partie parce qu’elle pensait que l’église ne ferait rien pour elle, elle s’est adressée, en désespoir de cause, à l’organisation des missions chrétiennes pour obtenir de l’aide. Selon vous, quelle est la responsabilité des différents personnages dans ce drame de l’aide, c’est-à-dire celle de l’église envers cette chère soeur chrétienne, celle de l’organisation missionnaire et celle de la jeune mère et de sa famille dans cette lutte pour obtenir de l’aide ? Soyez précis dans vos réponses. Les initiés n’ont pas besoin de s’inscrire.

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Le travail ne s’arrête jamais !

Tous ceux qui ont déjà servi les nécessiteux et les malheureux dans des milieux urbains savent que l’ampleur des problèmes, le grand nombre de personnes et de familles blessées et désorientées, et la profonde complexité des situations qui les ont amenés à avoir besoin d’aide, sont écrasants. On pourrait raconter de

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