Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Student Workbook

La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire

Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : Ministères de la compassion

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Module 16 La Mission Urbaine

FRENCH

CAHIER D’EXERCICES DE L’ÉTUDIANT

Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : Ministères de la compassion

Module 16

La Mission Urbaine

Que la justice règne sur la terre:

LA VISION et LA THÉOLOGIE DU ROYAUME

Pratiquer la justice et aimer la miséricorde (1) :

L’ÉGLISE URBAINE

Pratiquer la justice et aimer la miséricorde (2) :

LA COMMUNAUTÉ et LE QUARTIER URBAINS

Pratiquer la justice et aimer la miséricorde (3) :

LA SOCIÉTÉ et LE MONDE

Ce programme d’études est le résultat de milliers d’heures de travail de The Urban Ministry Institute (TUMI) et ne doit pas être reproduit sans son autorisation expresse. Le TUMI soutient tous ceux qui souhaitent utiliser ce matériel pour faire avancer le Royaume de Dieu, et des licences abordables sont disponibles pour le reproduire. Veuillez vous assurer auprès de votre formateur que ce livre est bien protégé par une licence. Pour plus d’informations sur TUMI et notre programme de licences, visitez le site www.tumi.org et www.tumi.org/license .

Module 16 de Capstone : Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion – Cahier d’exercices de l’étudiant ISBN: 978-1-62932-341-1 © 2005, 2011, 2013, 2015. The Urban Ministry Institute . Tous droits réservés. Première édition 2005, deuxième édition 2011, troisième édition 2013, quatrième édition 2015. © 2023 traduction en français par M. Tchakubuta J. Nicolas et Pasteur Eresh Tchakubuta. La copie, la redistribution et/ou la vente de ce matériel, ou toute transmission non autorisée, sauf autorisation expresse en vertu de la loi sur les droits d’auteur de 1976 ou par écrit de la part de l’éditeur, sont interdites. Les demandes d’autorisation doivent être adressées par écrit à: The Urban Ministry Institute, 3701 E. 13th Street, Wichita, KS 67208. The Urban Ministry Institute est un ministère de World Impact, Inc.

Toutes les citations des Ecritures, sauf indication contraire, sont prises de LA SAINTE BIBLE, VERSION LOUIS SEGOND®, LSG® Copyright © 1910 par Alliance Biblique Universelle. Utilisé avec permission. Tous droits internationaux réservés.

Contenus

Aperçu du cours

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À propos de l’Instructeur Introduction au module

Exigences du cours

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Leçon 1 Que la justice règne sur la terre: la vision et la théologie du Royaume

1

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Leçon 2 Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : L’église urbaine

2

105

Leçon 3 Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : La communauté et le quartier urbains

3

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Leçon 4 Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : La société et le monde

4

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Annexes

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À propos de l’Instructeur

Le révérend Dr Don L. Davis est le Directeur Éxécutif de The Urban Ministry Institute (TUMI) et Vice-président Principal de World Impact . Il a étudié au Collège Wheaton et à l’école supérieure de Wheaton, et a obtenu une distinction summa cum laude pour ses diplômes de licence (1988) et de maîtrise (1989), respectivement, en Études Bibliques et en Théologie Systématique. Il a obtenu son doctorat en Religion (Théologie et Éthique) au Collège de religion d’Iowa. En tant que Directeur Éxécutif de l’Institut et Vice-président Principal de World Impact , il supervise la formation des missionnaires urbains, des implanteurs d’églises et des pasteurs urbains, et facilite les opportunités de formation pour les ouvriers chrétiens urbains en matière d’évangélisation, de croissance de l’Église et de missions pionnières. Il dirige également les vastes programmes d’enseignement à distance de l’Institut et facilite les efforts de développement du leadership pour des organisations et des dénominations comme Prison Fellowship, l’Église Évangélique Libre d’Amérique et l’Église de Dieu en Christ. Le Dr Davis, récipiendaire de nombreux prix académiques et d’enseignement, a été professeur et membre de facultés dans diverses institutions académiques renommées, ayant fait des conférences et donné des cours de religion, de théologie, de philosophie et d’études bibliques dans des écoles telles que le Collège Wheaton, l’Université St. Ambrose, l’école supérieure de théologie de Houston, le Collège de religion de l’Université d’Iowa, l’Institut Robert E. Webber d’études sur le culte. Il est l’auteur d’un certain nombre de livres, de programmes d’études et de manuels d’études destinés à équiper les leaders urbains, notamment le Programme d’études Capstone, le principal programme d’enseignement à distance de seize modules du séminaire TUMI, Racines sacrées: Une introduction à la récupération de la grande tradition (Sacred Roots : A Primer on Retrieving the Great Tradition), qui se concentre sur la façon dont les églises urbaines peuvent être renouvelées par une redécouverte de la foi orthodoxe historique, et Noir et humain : redécouvrir King comme une ressource pour la théologie et l’éthique noires (Black and Human : Rediscovering King as a Resource for Black Theology and Ethics) . M. Davis a participé à des conférences universitaires telles que la série Staley Lecture, à des conférences de renouveau telles que les rallyes de Promise Keepers , et à des consortiums théologiques tels que la série de Lived Theology Project de l’université de Virginie. Il a reçu le Prix de distinction d’Alumni Fellow au Collège des arts libéraux et des sciences de l’Université d’Iowa en 2009. Le Dr Davis est également membre de la Société de littérature biblique et de l’Académie américaine de religion.

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Introduction au module

Salutations, au nom puissant de Jésus-Christ ! En tant que disciples du Seigneur Jésus-Christ, nous avons la responsabilité de manifester, par nos paroles et nos actes, la vie du Royaume à venir au sein de nos églises, et à travers nos modes de vie et nos ministères de compassion envers les autres. Ce module, intitulé Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : les ministères de la compassion , met en lumière les façons dont nous, dirigeants chrétiens, concevons et pratiquons la générosité dans le corps du Christ et dans le monde. En tant que responsables de l’Église dans la ville, il est essentiel que nous puissions comprendre la richesse des idées bibliques sur ce sujet, et que nous puissions explorer les différentes manières dont nous pouvons, en tant que croyants et ministres chrétiens, démontrer l’amour et la justice du Royaume là où nous vivons. La première leçon, Que la justice règne sur la terre : la vision et la théologie du Royaume, se concentre sur le premier mot, ou prolégomènes vers une compréhension de l’exercice de la justice et de l’amour de la miséricorde. Nous définirons la structure du monde d’un point de vue biblique, nous évaluerons les différentes façons dont la tradition a envisagé les relations entre l’Église et le monde, et nous mettrons en lumière une théologie de Dieu qui peut nous aider à comprendre le rôle essentiel que jouent la justice et l’amour de la miséricorde dans notre témoignage sur le Royaume. Nous examinerons aussi attentivement l’ imago Dei (c’est-à-dire l’image de Dieu) dans l’Écriture. Nous verrons le caractère unique de l’humanité et explorerons ses implications pour considérer tous les individus, les familles, les peuples et les nations comme précieux et irremplaçables. Notre deuxième leçon, Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : L’ église urbaine , explore la priorité accordée à la démonstration de la justice et de la miséricorde dans l’Église du Christ. En tant que peuple de Dieu, nous devons comprendre la dimension « locale » de l’amour chrétien et, dans cette leçon, nous examinerons l’importance de la grâce de Dieu pour soutenir les ministères de miséricorde et d’amour, ainsi que les répercussions de cette grâce dans nos manières d’aborder la justice et la miséricorde. Nous observerons également les pratiques de justice et de miséricorde dans la communauté de Dieu au temps de l’Ancien Testament ainsi que dans l’Église, qui est la communauté du royaume de Dieu aujourd’hui. Nous observerons également les règles « deux-quatre-six » de l’amour et de la justice de Dieu à travers l’Église. Nous commencerons par examiner les deux catégories de personnes qui peuvent recevoir la justice et la miséricorde de Dieu, à savoir les membres de l’Église et les personnes extérieures.

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Nous examinerons ensuite les quatre canaux par lesquels Dieu manifeste son amour : la famille, l’Église, les sociétés d’assistance et l’État. Nous terminerons notre étude en nous penchant sur six principes qui devraient guider notre action humanitaire en tant que congrégations locales. Dans la troisième leçon, Pratiquer la justice et aimer lamiséricorde : la communauté et le quartier urbains , note discussion portera sur deux vérités essentielles qui sous-tendent notre interprétation du service dans le monde : Dieu en tant que créateur et Jésus en tant que Seigneur de tous. L’Église répond à la seigneurie de Jésus-Christ, servant à la fois de locus (lieu) de l’action de Dieu et d’agent (ambassadeur) à travers lequel Il agit. Nous examinerons les quatre approches classiques adoptées dans l’histoire de l’Église pour appréhender les relations entre l’Église et le monde, tout en faisans une étude minutieuse sur quatre scénarios qui peuvent nous aider à mieux comprendre comment l’Église urbaine doit interagir avec son entourage et sa communauté. Nous présenterons également une approche simple mais efficace pour organiser nos efforts en commun pendant que nous cherchons la volonté du Seigneur d’exercer un ministère de miséricorde et de justice dans nos quartiers urbains. Préparer, travailler et réviser (PTR) est un processus simple mais passionnant de recherche de la sagesse du Seigneur dans le ministère. Dans cette leçon, nous donnerons quelques conseils pratiques sur la manière de s’organiser pour apporter une aide efficace aux autres lorsque nous répondons aux besoins des membres de notre communauté. Enfin, dans la quatrième leçon, Pratiquer la justice et aimer la miséricorde : la société et le monde, nous chercherons à étendre cette notion de pratiquer la justice et d’aimer la miséricorde jusqu’aux extrémités de la terre. Dans ce sens, nous chercherons à comprendre notre vocation à vivre en tant que chrétiens du monde , tout en nous efforçant de penser globalement mais d’agir localement . Ceci nous amenera à porter unœil critique sur les questions de la pauvreté et de l’oppression, ainsi que la protection de l’environnement. Après avoir examiné ces questions importantes, nous clôturerons la discussion de ce module en nous concentrant sur l’une des grandes questions de notre temps, le concept de différence. Nous explorerons la notion de diversité, souvent mal comprise, du point de vue du Royaume. Nous étudierons comment des concepts erronés de la différence peuvent alimenter le sectarisme et la haine entre les gens, conduire à la violence, à la guerre, à la perte de vies humaines et à la destruction de biens. Nous étudierons trois façons chrétiennes d’aborder la violence de masse et la guerre, et nous terminerons par un plaidoyer en faveur d’un ministère dynamique de rétablissement de la paix par les chrétiens. Dans un monde déchiré par la violence, la cruauté et l’injustice, nous avons désespérément besoin de représentants du Royaume qui puissent démontrer à la

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fois la justice et la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ. Seule l’Église peut révéler la justice, l’unité et la grâce du Royaume de Dieu au milieu d’un monde déchiré par la méchanceté, la vengeance et la désunion. Ce n’est qu’en Christ que nous pouvons chercher une paix authentique et durable. Tant que notre Seigneur n’est pas revenu, nous sommes appelés à manifester sa justice sur la terre. Que Dieu vous bénisse richement à tous égards en vous rafraîchissant la mémoire sur notre appel à faire preuve de justice et de compassion, dans l’Église et dans le monde, pour la gloire de Dieu. ~ Rev. Dr. Don L. Davis

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Exigences du cours

• Bible (pour les besoins de ce parcours de formation, votre Bible doit être une traduction [ex. Louis Second 1910, NIV, NASB, RSV, KJV, NKJV, etc.], et non une paraphrase [ex. The Living Bible, The Message ]). • Chaque module de Capstone à des manuels prescrits qui sont lus et discutés tout au long du cours. Nous vous encourageons à les lire, à y réfléchir et à y répondre avec vos professeurs, vos mentors et vos collègues de classe. En raison de la disponibilité incertaine des textes (par exemple, les livres en rupture de stock), nous gardons notre liste officielle de manuels exigés pour ce module de Capstone sur notre site Web. Veuillez s’il vous plait visiter www.tumi.org/books pour obtenir la liste actuelle des textes de ce module. • Un cahier et un stylo pour prendre des notes et faire les devoirs en classe. • McKinney, Bishop George D. The New Slave Masters. Colorado Springs, CO: Life Journey, 2005. • Niebuhr, Reinhold. Moral Man and Immoral Society. Louisville, KY: John Knox Press, 2002. • Phillips, Keith. Out of Ashes. Los Angeles: World Impact Press, 1996. • Sider, Ronald J. Just Generosity. Grand Rapids: Baker Book House, 1999. • Stott, John. New Issues Facing Christians Today. Grand Rapids: Zondervan, 1999. • Yoder, John. The Politics of Jesus. Grand Rapids: Eerdmans Publishing Co., 1994.

Livres et matériel requis

Lectures recommandées

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Résumé des catégories et des pondérations des notes

Exigences du cours

Présence et participation en classe

30% 10% 15% 15% 10% 10% 10%

90 pts 30 pts 45 pts 45 pts 30 pts 30 pts 30 pts 300 pts

Interrogations

Versets à mémoriser Projet exégétique Projet du ministère

Lectures et devoirs à domicile

Examen final

Total: 100%

Exigences en matière de notes

La présence à chaque séance de cours est une exigence du cours. Les absences affecteront votre note. Si une absence ne peut être évitée, veuillez en informer le mentor à l’avance. Si vous manquez un cours, il est de votre responsabilité de vous renseigner sur les devoirs que vous avez manqués et de discuter avec le mentor de la remise des travaux en retard. Une grande partie de l’apprentissage associé à ce cours se fait par le biais de discussions. Par conséquent, votre participation active sera sollicitée et attendue à chaque séance de cours. Chaque cours commencera par une petite interrogation sur les idées de base de la dernière leçon. La meilleure façon de se préparer à l’interrogation est de revoir le manuel de l’étudiant et les notes prises lors de la dernière leçon. La Parole mémorisée est une priorité centrale pour votre vie et votre ministère en tant que croyant et responsable dans l’Église de Jésus-Christ. Il y a relativement peu de versets à mémoriser, mais leur contenu est important. À chaque session de cours, vous devrez réciter (oralement ou par écrit) les versets assignés à votre mentor. Les Ecritures sont l’instrument puissant de Dieu pour équiper l’homme ou la femme de Dieu pour chaque travail de ministère auquel il les appelle (2 Tim. 3:16 17). Afin de satisfaire aux exigences de ce cours, vous devez choisir un passage et faire une étude biblique inductive (c.-à-d. une étude exégétique) sur ce passage. L’étude devra faire cinq pages (double interligne, dactylographiée ou écrite à la main) et porter sur l’un des aspects mis en lumière dans ce cours sur le thème de la justice, de l’éthique sociale et de la responsabilité chrétienne en matière de générosité et de compassion dans la ville. Notre désir et notre espoir sont que vous soyez profondément convaincus de la capacité de l’Ecriture à changer et à affecter concrètement votre vie et celle des personnes auprès desquelles vous

Présence et participation en classe

Interrogation

Versets à mémoriser

Projet exégétique

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exercez votre ministère. Tout au long du cours, vous pourrez trouver un passage plus long (environ 4 à 9 versets) sur un sujet que vous aimeriez étudier plus intensément. Les détails de ce projet sont décrits aux pages 10 et 11 et seront abordés lors de la session d’introduction de ce cours. Nous attendons de tous les étudiants qu’ils pratiquent effectivement ce qu’ils ont appris dans leur vie et dans le cadre de leurs responsabilités ministérielles. L’étudiant sera responsable du développement d’un projet de ministère qui combine les principes appris avec un ministère pratique. Les détails de ce projet sont exposés à la page 12 et seront discutés lors de la session d’introduction du cours. Les travaux en classe et les devoirs de différents types peuvent être donnés en classe par votre mentor ou être inscrits dans votre cahier de l’étudiant. Si vous avez des questions sur ce qui est exigé par ces devoirs ou sur la date à laquelle ils doivent être remis, veuillez vous adresser à votre mentor. Il est important que l’étudiant lise les lectures prescrites du texte et des Ecritures afin d’être prêt pour la discussion en classe. Veuillez remettre chaque semaine la « Feuille de lecture » qui se trouve dans votre livret de travail de l’étudiant. Il y aura une option pour recevoir un crédit supplémentaire pour les lectures prolongées. À la fin du cours, votre mentor vous remettra un examen final (livre fermé) à compléter à la maison. On vous posera une question qui vous aidera à réfléchir sur ce que vous avez appris dans le cours et sur la façon dont cela affecte votre façon de penser ou de pratiquer le ministère. Votre mentor vous donnera les dates d’échéance et d’autres informations lors de la remise de l’examen final. Les notes suivantes seront attribuées dans ce cours à la fin de la session et seront inscrites dans le dossier de chaque étudiant : A – Travail de qualité supérieure D – Travail passable B – Travail excellent F – Travail insatisfaisant C – Travail satisfaisant I – Incomplet Chaque note finale sera assortie de lettres, de plus et de moins, et les points attribués à chaque note seront pris en compte dans la moyenne générale des notes. Les retards non excusés ou le fait de ne pas rendre les devoirs auront une incidence sur votre note ; veuillez donc planifier à l’avance et communiquer les conflits avec votre professeur. Classement

Projet de ministère

Devoirs en classe et à domicile

Lectures

Examen final à domicile

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Projet exégétique

Dans le cadre de votre participation au module d’étude Capstone Faire la justice et aimer la misericorde , il vous sera demandé de faire une exégèse (étude inductive) de l’un des passages suivants sur la définition et la pratique des ministères de compassion dans et à travers l’Église et la communauté urbaine :  Ésaïe 1:11-17  Ésaïe 58:1-10  Matthieu 25:31-46  Jacques 2:14-17  1 Jean 3:15-18 Le but de ce projet exégétique est de vous donner l’occasion de faire une étude détaillée d’un passage majeur sur l’exercice de la justice et l’amour de la miséricorde, ainsi que la manière dont vous l’appliquez dans le contexte de la communauté urbaine et du leadership chrétien. En utilisant l’un des passages ci-dessus comme texte de base, vous devez réfléchir de manière critique à la façon dont il met en évidence votre devoir, votre privilège et votre responsabilité de faire preuve de compassion, à la fois envers les membres de la famille de la foi et ceux qui sont en dehors de l’Église. En étudiant l’un des textes ci-dessus (ou un texte sur lequel vous et votre mentor vous êtes mis d’accord et qui ne figure peut-être pas sur la liste), nous espérons que votre analyse du texte choisi vous permettra de mieux comprendre la forme et la texture des ministères de compassion dans l’Église. Nous souhaitons également que l’Esprit vous donne une idée de la manière dont vous pouvez relier directement sa signification à votre propre marche personnelle avec Dieu, ainsi qu’au rôle de leadership que Dieu vous a donné actuellement dans votre assemblée locale, et à ses ministères auprès de ceux qui sont brisés et qui ont besoin de l’attention des chrétiens. Il s’agit d’un projet d’étude biblique et, pour faire de l’exégèse, vous devez vous engager à comprendre le sens du passage dans son contexte. Une fois que vous en connaissez le sens, vous pouvez en tirer des principes qui s’appliquent à chacun d’entre nous et les relier à la vie. Un processus simple en trois étapes peut vous guider dans votre étude personnelle du passage biblique : 1. Qu’est-ce que Dieu disait au peuple dans la situation originale du texte ? 2. Quel(s) principe(s) le texte enseigne-t-il qui est vrai pour tous les hommes, partout, y compris aujourd’hui ? 3. Qu’est-ce que le Saint-Esprit me demande de faire avec ce principe ici, aujourd’hui, dans ma vie et mon ministère ?

But

Plan et composition

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Une fois que vous avez répondu à ces questions dans le cadre de votre étude personnelle, vous êtes prêt à rédiger vos idées pour votre devoir . Voici un exemple de plan pour votre devoir : 1. Énoncez ce que vous pensez être le thème ou l’idée principale du texte que vous avez sélectionné. 2. Résumez le sens du passage (vous pouvez le faire en deux ou trois paragraphes ou, si vous préférez, en rédigeant un bref commentaire du passage, verset par verset). 3. Résumez un ou trois principes clés ou idées que ce texte fournit sur l’exercice de la justice et de l’amour de la miséricorde dans le contexte de la compassion envers les autres. 4. Expliquez comment un, plusieurs ou tous les principes peuvent être liés à un ou plusieurs des éléments suivants : a. Votre spiritualité personnelle et votre marche avec Christ b. Votre vie et votre ministère dans votre église locale c. Les situations ou les défis dans votre communauté et dans la société en général. Pour vous aider ou vous guider, n’hésitez pas à lire les textes du cours et/ou les commentaires, et à intégrer les idées qu’ils contiennent dans votre travail. Veillez à donner le crédit à qui de droit si vous empruntez ou développez les idées de quelqu’un d’autre. Utilisez des références dans le texte, des notes de bas de page ou des notes de fin du document. Vous pouvez citer vos références de n’importe quelle manière, à condition 1) de n’utiliser qu’une seule méthode de manière cohérente tout au long de votre travail et 2) d’indiquer où vous utilisez les idées de quelqu’un d’autre et de lui en donner le crédit. (Pour plus d’informations, voir Documenter votre travail : Un guide pour vous aider à donner du crédit là où il est dû en annexe). Assurez-vous que votre projet exégétique, une fois remis, répond aux normes suivantes :

• Il est écrit ou dactylographié de manière lisible. • Il s’agit d’une étude de l’un des passages ci-dessus. • Il est remis à temps (pas de retard). • Il comporte 5 pages.

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• Il suit le plan donné ci-dessus, clairement exposé pour que le lecteur puisse le suivre. • Il montre comment le passage est lié à la vie et au ministère d’aujourd’hui. Ne vous laissez pas intimider par ces instructions ; il s’agit d’un projet d’étude biblique ! Tout ce que vous devez montrer dans ce document, c’est que vous avez étudié le passage, résumé sa signification, en avez tiré quelques principes clés et les avez mis en relation avec votre propre vie et votre ministère. Le projet exégétique vaut 45 points et représente 15 % de votre note globale. Veillez donc à ce que votre projet soit une étude excellente et instructive de la Parole. La Parole de Dieu est vivante et active, et pénètre jusqu’au cœur de nos vies et de nos pensées les plus intimes (Hé. 4:12). L’apôtre Jacques insiste sur la nécessité d’être des praticiens de la Parole de Dieu, et non des auditeurs qui se trompent eux-mêmes. Nous sommes exhortés à appliquer la Parole, à y obéir. Négliger cette discipline, suggère-t-il, revient à regarder notre visage naturel dans un miroir et à oublier qui nous sommes et ce que nous sommes censés être. Dans tous les cas, celui qui met en pratique la Parole de Dieu sera béni dans ce qu’il fait (Jac. 1:22-25). Notre désir sincère est que vous mettiez en pratique ce que vous avez appris, en corrélant votre apprentissage avec des expériences et des besoins réels dans votre vie personnelle et dans votre ministère au sein de votre église et par son intermédiaire. Par conséquent, une partie essentielle de ce module consistera pour vous à concevoir un projet de ministère qui vous aidera à partager avec d’autres les connaissances que vous avez acquises dans le cadre de ce cours. Il y a de nombreuses façons de satisfaire à cette exigence de votre étude. Vous pouvez choisir de mener une brève analyse de vos connaissances avec un individu, une classe d’école du dimanche, un groupe de jeunes ou d’adultes, une étude biblique, ou même dans le cadre d’un ministère. Ce que vous devez faire, c’est discuter avec votre auditoire sur certaines des notions que vous avez apprises en classe. (Bien sûr, vous pouvez également choisir de partager avec eux les idées tirées de votre projet exégétique dans ce module). N’hésitez pas à faire preuve de souplesse dans votre projet. Faites preuve de créativité et d’ouverture. Au début du cours, vous devriez décider du contexte dans lequel vous partagerez vos idées et en faire part à votre formateur. Planifiez à l’avance et évitez la précipitation de dernière minute dans la sélection et la réalisation de votre projet. Projet de ministère

Classement

But

Planification et résumé

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Après avoir réalisé votre plan, rédigez et remettez à votre mentor un résumé ou une évaluation d’une page de votre temps de partage. Voici un exemple de résumé de votre projet de ministère : 1. Votre nom 2. Le lieu et le public avec lesquels vous avez partagé votre expérience 3. Un bref résumé de la façon dont s’est déroulé votre séjour, de ce que vous avez ressenti et de la réaction de votre auditoire. 4. Ce que vous avez appris pendant ce temps Le projet de ministère vaut 30 points et représente 10 % de votre note globale. Veillez donc à partager vos idées avec confiance et à rédiger un résumé clair.

Classement

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Que la justice règne sur la terre La vision et la théologie du Royaume

L E Ç O N 1

Bienvenue au nom puissant de Jésus-Christ ! Après avoir lu, étudié, discuté et mis en pratique le contenu de cette leçon, vous serez en mesure de : • Résumer les éléments d’un premier mot valide, ou prolégomènes , pour bien comprendre ce qu’est pratiquer la justice et aimer la miséricorde. • Présenter et définir le système du monde du point de vue biblique et montrer les différentes manières dont la tradition de l’Église a envisagé les relations entre l’Église et le monde. • Mettre en évidence une théologie biblique de Dieu qui peut vous aider à comprendre le rôle critique que l’exercice de la justice et l’amour de la miséricorde jouent dans notre témoignage sur le royaume. • Expliquer avec soin et précision l’image de Dieu et ses fondements dans les enseignements de la Bible. • Expliquer comment les Écritures décrivent les êtres humains comme uniques et précieux en raison du don spécial de la création de Dieu, qui les a créés à son image et selon sa ressemblance. • Énumérer les raisons pour lesquelles nous devrions considérer tous les individus, toutes les familles, tous les peuples et toutes les nations comme précieux et irremplaçables. • Détailler les implications théologiques de l’enseignement relatif à l’imago Dei , en particulier la manière dont cette vision noble de la race humaine justifie nos efforts les meilleurs et les plus dévoués à la préservation et au soin de la vie humaine, partout où elle existe et partout où nous trouvons des personnes en détresse.

Objectifs de la leçon

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Suis-je le gardien de mon frère ?

La dévotion

Genèse 4:1-16 – Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J’ai formé un homme avec l’aide de l’Éternel . 2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. 3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre; 4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; 5 mais il ne porta pas un

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regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu. 6 Et l’Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu? 7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. 8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. 9 L’Éternel dit à Caïn: Où est ton frère Abel? Il répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère? 10 Et Dieu dit: Qu’as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’ à moi. 11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. 12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre. 13 Caïn dit à l’Éternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté. 14 Voici, tu me chasses aujourd’hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. 15 L’Éternel lui dit: Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept foÉs. Et l’Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point. 16 Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. En fin de compte, quelle est notre responsabilité à l’égard du bien-être des autres, qu’ils soient amis, membres de la famille, voisins ou inconnus, étrangers ou parents, ennemis ou bien-aimés ? Il semble que nous soyons tous enclins à n’aimer que ceux qui sont « proches », ceux que nous considérons comme des amis ou des membres de la famille immédiate. Pourquoi devrions-nous sacrifier nos précieuses ressources et opportunités au profit de personnes que nous ne connaissons pas bien, de celles qui sont enclines à gaspiller notre bonne volonté ou à abuser de notre gentillesse, ou pire encore, de celles qui nous haïssent réellement et effectivement ? En fin de compte, qui est le prochain que nous sommes appelés à aimer comme nous-mêmes (cf. Lév. 19:18) ? Genèse 4 contient l’un des épisodes les plus importants mais les plus tragiques de toutes les Écritures. Survenant à la suite de la grande déchéance des premiers hommes, dont la rébellion volontaire et malheureuse a amené la malédiction et la mort sur la race humaine, nous voyons de manière tangible l’une de ses conséquences. L’aliénation. La jalousie. La haine et la méchanceté, qui conduisent au meurtre violent et à sa justification. Bien que cette histoire semble à première vue concerner le conflit entre deux frères, en y regardant de plus près, nous y voyons une signification plus large. Dans cette histoire de conflit entre Caïn et Abel, c’est en fait la prophétie de Genèse 3:15 qui se concrétise : la semence de la femme rencontre la semence du serpent. Caïn cède au mal qui se couche à la porte, tue brutalement son propre frère par jalousie et malveillance, se voit maudit et devient le créateur originel de la ville et de la société impies. Cette façon de rejeter la volonté de Dieu, de haïr ceux qui la respectent, est appelée dans le Nouveau Testament « la voie de Caïn » (Jude 11), ou « le péché contre son frère » (1 Jean

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3:12, 15). Dans l’ensemble, cette histoire révèle le type de manque profond et dangereux de confiance et d’obéissance au Seigneur qui entraîne une dangereuse jalousie à l’égard du peuple de Dieu. Cette envie est mortelle et conduit à la violence, au meurtre, à l’aliénation et finalement au jugement de Dieu. Dans ce texte, les frères Caïn et Abel sont mis en contraste et opposés l’un à l’autre, tout ce passage ci-dessus les opposant en tous points. Caïn est présenté comme une personne dont le travail, comme le dit un commentateur, « l’associe à la malédiction », quelqu’un qui travaille le sol (cf. Gen. 4:2 ; cf. 3:17). Abel, en revanche, apparaît comme un gardien de moutons, qui adore Dieu par le sacrifice du troupeau, une forme d’adoration qui préfigure le grand sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ. Selon l’apôtre Jean, l’acte d’Abel d’offrir un sacrifice en adoration était juste, tandis que les œuvres de Caïn étaient mauvaises (1 Jean 3:12). Nous savons que le cœur du sacrifice était l’offrande du don dans la foi, sans lequel il est impossible de plaire à Dieu (Hé. 11:6). Au lieu d’apprendre le type de sacrifice qui plairait à Dieu, le manque de confiance qu’avait Caïn envers Dieu se manifeste dans sa réaction face au rejet par Dieu de son offrande de fruits. Caïn s’est mis en colère, au point de refuser d’écouter les conseils de Dieu (4:6-7). Le conseil de Dieu était clair et précis : si Caïn faisait ce qui est juste et plaisait à Dieu, sa situation s’améliorerait. Cependant, le péché était accroupi comme une bête prédatrice prête à le vaincre s’il refusait le conseil et s’abandonnait à son sombre découragement. Le péché le désirait, mais il pouvait le maîtriser. Caïn a refusé le bon conseil de Dieu et a assassiné son frère. Plutôt que d’admettre son tort, il a nié sa responsabilité à l’égard de son frère. « Suis-je le gardien de mon frère ? » Voici l’image claire d’un cœur mort et sombre, qui peut haïr son frère au point de rejeter toute responsabilité pour son bien-être, et même de le tuer, sans en éprouver aucun remords. C’est là, en relief, le problème moderne : la rébellion contre Dieu crée une aliénation inévitable avec nos frères et, en fin de compte, si elle n’est pas contrôlée, elle peut conduire au meurtre et à la malédiction. Dieu est bienveillant même dans le jugement, Il protège Caïn dans son bannissement avec une marque ou un signe qui dissuaderait ceux qui chercheraient à venger le meurtre d’Abel. Malgré cela, le rebelle Caïn défie la punition de Dieu, qui le condamne à l’errance, et construit la première ville du pays de Nod (qui signifie « errant »), à l’est de l’Eden (v. 16). Les leçons que nous pouvons en tirer sont claires au moment où nous entamons notre module d’étude. Notre relation avec Dieu et notre relation avec les autres sont profondément interconnectées et s’affectent mutuellement ; personne ne peut prétendre marcher étroitement avec Dieu et haïr son frère (1 Jean 4:20-21),

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et si nous aimons Dieu, nous nous sacrifierons pour nos frères et sœurs (1 Jean 3:14ss). Nous sommes en fait les gardiens de nos frères (et de nos sœurs !), appelés à prendre soin les uns des autres et à ne pas nous consumer les uns les autres dans nos comparaisons, nos jalousies, nos haines et nos violences. Être intime avec le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, c’est se soucier profondément des autres, car Dieu est amour. Celui qui prétend connaître Dieu mais qui n’a pas d’amour ne le connaît pas du tout (1 Jean 4:7-8). Pour ceux d’entre nous qui servent Christ dans la ville, nous devons embrasser cette vérité de tout notre cœur. Une marche vitale, croissante et intime avec Dieu s’exprimera toujours par des actes spécifiques, particuliers et cohérents d’amour et de miséricorde envers nos frères et sœurs, nos voisins et même nos ennemis. Sommes-nous les gardiens de notre frère ? Certainement, si nous avons été rachetés par le sang de Jésus-Christ. Écoutez le commentaire de l’apôtre Jean concernant Caïn et Abel : 1 Jean 3:11-15 – Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres, 12 et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. 14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Adoptons le nouveau commandement de notre Seigneur, celui de nous aimer les uns les autres. En effet, nous sommes vraiment les gardiens de nos frères. Après avoir récité et/ou chanté le Credo de Nicée (en annexe), faites la prière suivante : Dieu saint, tu as confondu la sagesse du monde en donnant ton royaume aux humbles et aux cœurs purs. Donne-nous une telle faim et une telle soif de justice et de persévérance dans la lutte pour la paix, afin que, par nos paroles et nos actes, le monde puisse voir la promesse de ton royaume, révélé en Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, un seul Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

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Le credo de Nicée et la prière

~ Presbyterian Church (U.S.A.) and Cumberland Presbyterian Church. The Theology and Worship Ministry Unit. Book of Common Worship. Louisville, Ky.: Westminister/John Knox Press, 1993. p. 209

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La famille d’abord, et pour toujours

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Au cours d’une discussion dans une classe d’école du dimanche pour adultes, plusieurs étudiants menent une discussion sur les « ordre d’amour » que le chrétien est appelé à représenter ici-bas. Devons-nous aimer nos mariages et les membres de nos familles en premier, d’une manière différente, prioritaire et mieux que les autres amours que nous avons. Certains ont soutenu que le commandement de l’amour implique que nous devons aimer tous les gens de manière sacrificielle, même nos ennemis. D’autres ont lu le texte comme suggérant que nous devons faire du bien à tous, mais surtout aux membres de la maison de Dieu (cf. Gal. 6:10). Comment comprenez-vous les différents ordres d’amour que le disciple de Jésus est appelé à manifester aux autres ? Devons-nous aimer des personnes différentes à des degrés différents, ou sommes-nous appelés à aimer tout le monde de la même manière ? À la fin du vingtième siècle, un certain nombre d’érudits chrétiens ont commencé à discuter de l’idée de l’humanisme chrétien , une idée selon laquelle les êtres humains, tous, sont faits à l’image de Dieu et méritent donc des droits humains fondamentaux que nous devons protéger et défendre. Bien que certains dirigeants chrétiens évangéliques ont adhéré à cette vision, beaucoup d’autres l’ont rejetée, y voyant à la fois un compromis et une sorte de premier pas vers l’universalisme. Selon eux, les humanistes axent leur réflexion et leur explication sur la plus haute valeur de la création de la vie humaine , comme si cela constituait la fin de toutes choses. C’est manifestement contraire au christianisme ; Dieu tout-puissant, son dessein et sa volonté souverains sont en fait la fin de toutes choses. D’un autre côté, les humanistes chrétiens affirment que le salut prouve que la vie humaine est unique et merveilleuse pour Dieu ; il a donné son Fils unique pour racheter sa création, en particulier sa création humaine. Que pensez-vous de la validité du concept d’humanisme chrétien ? Est-il possible d’être à la fois chrétien et humaniste ? L’humanisme est-elle mauvaise?

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La vie humaine commence à la création, et non à la chute

Beaucoup déplorent le fait qu’un certain nombre de théologies protestantes concernant la vie humaine semblent mettre l’accent sur la Chute, cet événement tragique de la rébellion volontaire contre la volonté de Dieu commise par Adam et Eve, qui a entraîné la création dans la spirale de la malédiction et du chaos. Les premières déclarations concernant les êtres humains ne commencent pourtant pas avec la chute, mais avec la création, où Dieu a fait l’homme à son image, beau, créatif et libre. Quelle différence cela fait-il de baser sa réflexion fondamentale sur la création de l’homme plutôt que sur la chute de l’homme ? Comment devrions-nous, dans nos discussions théologiques, comprendre l’importance de ces deux réalités fondamentales lorsque nous décrivons la nature et le but de l’homme dans le monde ?

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Que la justice règne sur la terre : la vision et la théologie du Royaume Segment 1 : Vers une théologie de la justice et de la miséricorde

CONTENU

Don L. Davis

En tant que créateur et architecte de la terre, notre Dieu se préoccupe du monde et de ceux qui y vivent. Traditionnellement, les communautés chrétiennes ont adopté diverses positions à l’égard du monde, notamment s’en retirer, y vivre en position de tension ou accepter la responsabilité de le transformer. L’Église est à la fois le lieu et l’agent du Royaume de Dieu dans le monde, mais elle n’est pas de ce monde . En tant que telle, l’Église affirme que Dieu est le Dieu de toute la nature ainsi que le Dieu du salut, le Dieu de la création ainsi que le Dieu de l’alliance, et le Dieu de la justice ainsi que le Dieu de la justification. Dans son propre ministère en tant que représentante du Royaume de Dieu, l’Église est appelée à afficher et à annoncer la liberté au monde, à exprimer la plénitude de Dieu dans le monde et à défendre la justice de Dieu dans le monde entier. L’objectif de ce segment, Vers une théologie de la justice et de la miséricorde , est de vous permettre de percevoir que : • Pour comprendre la responsabilité du chrétien de pratiquer la justice et d’aimer la miséricorde dans le monde, nous devons définir avec soin la relation qui existe entre l’Église et, et la relation de ces deux éléments (l’Église et le monde) avec le Royaume de Dieu. • En tant que créateur et architecte de la terre, notre Dieu se préoccupe du monde et de ceux qui y vivent.

Résumé du segment 1

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• Le mot le plus couramment utilisé dans le NT pour désigner le système mondial est kosmos , qui signifie « ordre, disposition, ornement, parure ». Il évoque la structure et l’agencement ordonné de ses systèmes de croyance et de conduite. • Traditionnellement, les communautés chrétiennes ont adopté diverses positions à l’égard du monde, notamment s’en retirer, y vivre en position de tension ou accepter la responsabilité de le transformer. • L’Église est à la fois le lieu et l’agent du Royaume de Dieu dans le monde, mais elle n’en est pas de ce monde. En tant que telle, l’Église affirme que Dieu est le Dieu de toute la nature ainsi que le Dieu du salut, le Dieu de la création ainsi que le Dieu de l’alliance, et le Dieu de la justice ainsi que le Dieu de la justification. • Dans son propre ministère en tant que représentante du Royaume de Dieu, l’Église est appelée à afficher et à annoncer la liberté au monde, à exprimer la plénitude de Dieu dans le monde et à défendre la justice de Dieu dans le monde entier. I. Prolégomènes à la justice et à la compassion : Sommes-nous les gardiens de nos frères ? Ou devrions-nous nous préoccuper du « monde » et de ceux qui sont dans le monde ? Amos 5:20-24 – Le jour de l’Éternel n’est-il pas ténèbres et non lumière? N’est-il pas obscur et sans éclat? 21 Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. 22 Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n’y prends aucun plaisir; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas. 23 Éloigne de moi le bruit de tes cantiques; Je n’écoute pas le son de tes luths. 24 Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, Et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit.

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Grandes lignes du segment 1 de la vidéo

A. Le monde dans les langues et la vision du monde bibliques

1. Kosmos – mot le plus souvent utilisé pour désigner le système mondial ; signifie « ordre, arrangement, ornement, parure ».

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a. Utilisé à propos de la « terre », Matt. 13:35 ; Jean 21:25 ; Actes 17:24

b. Utilisé à propos de l’univers, Rom. 1:20

c. Utilisé à propos de la « race humaine, l’humanité », Matt. 5:19 ; Jean 1:9

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2. L’utilisation du kosmos en opposition à Dieu et à l’Église : condition actuelle des affaires humaines aliénées de Dieu, de son Royaume et de son peuple.

a. Jean 7:7

b. Jean 8:23

c. Jean 14:30

d. 1 Corinthiens 2:12

e. Galates 6:14

f. Colossiens 2:8

g. 1 Jean 5:19

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B. Différentes réponses au cours de l’histoire chrétienne dans le cadre des relations entre l’Église et le monde.

1. La tradition du retrait : éviter les erreurs et les mensonges du monde en se tenant à bonne distance du monde, 2 Cor. 6:15-18.

2. La tradition de la tension : nous vivons au sein du monde mais dans une forte tension avec lui, 1 Jean 2:15-17.

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3. La tradition de la transformation : nous devons dominer les structures du monde ; parce que Jésus est Seigneur, nous sommes appelés, en tant que croyants, non seulement à nous engager dans le monde, mais aussi à conformer ses structures et ses ordres au Royaume de Dieu (Jean 17:9-16).

C. Devrions-nous nous efforcer de devenir des chrétiens humanistes (J.I. Packer) ?

1. « La saleté s’efface, la propreté ne s’efface jamais : s’engager dans le monde nous ouvre à la possibilité de nous y conformer », Rom. 12:1-2.

2. En essayant de trop se soucier du monde, on peut finir par devenir son ami, Jacques 4:4.

3. L’activité sociale, l’amitié sans régénération est une perte de temps à la lumière du retour imminent du Seigneur.

a. Ésaïe 40:6-8

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b. 1 Jean 2:17

c. 1 Corinthiens 7:31

4. Le risque est tout simplement trop grand : nous sommes confrontés au danger de perdre nos convictions au profit de changements qui, à long terme, ne dureront de toute façon pas, Matt. 16:24-26.

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D. Une alternative biblique : l’ Église dans le monde comme agent du Royaume de Dieu

Michée 6:8 On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l’Éternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.

1. Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ est le créateur de l’univers tout entier, y compris de tous les êtres, de toutes les personnes et de toutes les choses, Ps. 24:1-2.

2. Le monde, qui était bon, a été maudit à la suite de la rébellion volontaire du diable et du premier couple humain.

a. Mise en esclavage par le péché et ses effets : la perte de la liberté

b. Exposé à la destruction, à la mort et à la décomposition : la perte de la plénitude

c. Jeté dans les griffes de la cruauté, de l’aliénation et de la cupidité : la perte de la justice

3. En Jésus-Christ, le règne de Dieu a été réaffirmé, Marc 1:14-15.

a. Son incarnation est l’inauguration du Royaume de Dieu.