Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Student Workbook

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P R A T I Q U E R L A J U S T I C E E T A I M E R L A M I S É R I C O R D E : M I N I S T È R E S D E L A C O M P A S S I O N

Libéral, conservateur ou pro-pauvre ?

Dans un monde qui cherche toujours à se diviser et à se scinder en factions, en groupes d’intérêt et partis politiques, quelle est la responsabilité des croyants d’aujourd’hui dans leur quête pour représenter avec intégrité les paroles et la vision de Jésus dans leurs sociétés ? Alors que de nombreuses questions liées à la justice sociale sont enfermées dans des catégories définies comme « libérales » ou « progressistes » ou comme « conservatrices » ou « responsables », ces étiquettes ne facilitent pas souvent la tâche des chrétiens qui veulent savoir comment voter ou participer à la prise de décision au sein de la société dans son ensemble. Un chrétien peut-il aujourd’hui suggérer qu’un parti politique « représente » la position authentique du Royaume ? Comment les chrétiens doivent-ils comprendre leur devoir de représenter le Royaume de Dieu dans des sociétés où souvent aucun parti en particulier ne représente le type de générosité et d’hospitalité que le Seigneur et ses apôtres ont préconisées ? Quelle position devons-nous adopter à l’égard des partis ou des causes sociales qui prétendent parler au nom du Seigneur et de son peuple ? Dans le monde entier, les chrétiens sont très controversés quant à la manière dont ils doivent comprendre la nature de l’injustice sociale. Un grand nombre de chrétiens qui croient en la Bible pensent sincèrement que la racine de toute préoccupation sociale est la responsabilité individuelle : les gens créent leurs propres désordres et doivent accepter de vivre dans ceux qu’ils ont eux-mêmes créés. Une telle vision tend à considérer que toutes les questions sociales ne sont que le résultat de décisions personnelles. D’autres chrétiens, tout aussi sincères et compétents dans leur compréhension des Écritures, pensent que la racine des problèmes sociaux est le mal structurel et l’oppression systémique : les gens sont victimes de désordres perpétrés sur eux par des systèmes et des structures maléfiques. Cette vision tend à considérer toutes les questions sociales comme le résultat de l’injustice institutionnelle et des structures conçues pour opprimer personnes défavorisées tout en facilitant la vie des privilégiés et des riches. Ces visions contradictoires des préoccupations sociales se manifestent de diverses manières dans de nombreuses sociétés. Quel est votre point de vue sur cette question : devons-nous chercher à résoudre les problèmes sociaux difficiles de notre époque en nous concentrant sur la responsabilité individuelle ou sur l’injustice structurelle et institutionnelle, ou sur les deux ? Expliquez votre réponse. Caractère personnel ou oppression sociétale ?

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