Pratiquer la justice et Aimer la Miséricorde : Ministères de la Compassion, Capstone Module 9 French Student Workbook

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P R A T I Q U E R L A J U S T I C E E T A I M E R L A M I S É R I C O R D E : M I N I S T È R E S D E L A C O M P A S S I O N

3:12, 15). Dans l’ensemble, cette histoire révèle le type de manque profond et dangereux de confiance et d’obéissance au Seigneur qui entraîne une dangereuse jalousie à l’égard du peuple de Dieu. Cette envie est mortelle et conduit à la violence, au meurtre, à l’aliénation et finalement au jugement de Dieu. Dans ce texte, les frères Caïn et Abel sont mis en contraste et opposés l’un à l’autre, tout ce passage ci-dessus les opposant en tous points. Caïn est présenté comme une personne dont le travail, comme le dit un commentateur, « l’associe à la malédiction », quelqu’un qui travaille le sol (cf. Gen. 4:2 ; cf. 3:17). Abel, en revanche, apparaît comme un gardien de moutons, qui adore Dieu par le sacrifice du troupeau, une forme d’adoration qui préfigure le grand sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ. Selon l’apôtre Jean, l’acte d’Abel d’offrir un sacrifice en adoration était juste, tandis que les œuvres de Caïn étaient mauvaises (1 Jean 3:12). Nous savons que le cœur du sacrifice était l’offrande du don dans la foi, sans lequel il est impossible de plaire à Dieu (Hé. 11:6). Au lieu d’apprendre le type de sacrifice qui plairait à Dieu, le manque de confiance qu’avait Caïn envers Dieu se manifeste dans sa réaction face au rejet par Dieu de son offrande de fruits. Caïn s’est mis en colère, au point de refuser d’écouter les conseils de Dieu (4:6-7). Le conseil de Dieu était clair et précis : si Caïn faisait ce qui est juste et plaisait à Dieu, sa situation s’améliorerait. Cependant, le péché était accroupi comme une bête prédatrice prête à le vaincre s’il refusait le conseil et s’abandonnait à son sombre découragement. Le péché le désirait, mais il pouvait le maîtriser. Caïn a refusé le bon conseil de Dieu et a assassiné son frère. Plutôt que d’admettre son tort, il a nié sa responsabilité à l’égard de son frère. « Suis-je le gardien de mon frère ? » Voici l’image claire d’un cœur mort et sombre, qui peut haïr son frère au point de rejeter toute responsabilité pour son bien-être, et même de le tuer, sans en éprouver aucun remords. C’est là, en relief, le problème moderne : la rébellion contre Dieu crée une aliénation inévitable avec nos frères et, en fin de compte, si elle n’est pas contrôlée, elle peut conduire au meurtre et à la malédiction. Dieu est bienveillant même dans le jugement, Il protège Caïn dans son bannissement avec une marque ou un signe qui dissuaderait ceux qui chercheraient à venger le meurtre d’Abel. Malgré cela, le rebelle Caïn défie la punition de Dieu, qui le condamne à l’errance, et construit la première ville du pays de Nod (qui signifie « errant »), à l’est de l’Eden (v. 16). Les leçons que nous pouvons en tirer sont claires au moment où nous entamons notre module d’étude. Notre relation avec Dieu et notre relation avec les autres sont profondément interconnectées et s’affectent mutuellement ; personne ne peut prétendre marcher étroitement avec Dieu et haïr son frère (1 Jean 4:20-21),

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