Une Vision Biblique, Partie I

7ème Séance : L’ inclusion des Gent i ls dans la prophét ie messianique de l ’Ancien Testament 135

exposer les personnes que je guide et dirige à la vision et à la tâche de l’évangélisation mondiale?

Nous devons nous donner sans réserve pour partager la Bonne Nouvelle de la promesse de salut de Dieu avec le monde entier.

Voici une lettre que Billy Graham a lue lors d’une de ses réunions d’évangélisation, écrite par un étudiant américain qui avait été converti au communisme au Mexique. Le but de cette lettre était d’expliquer à sa fiancée pourquoi il avait dû rompre leurs fiançailles : Nous, les communistes, avons un taux de pertes élevé. C’est nous qui sommes abattus, pendus, lynchés, goudronnés, plumés, emprisonnés, calomniés, ridiculisés, licenciés et rendus aussi inconfortables que possible par tous les moyens. Un certain pourcentage d’entre nous est tué ou emprisonné. Nous vivons dans une pauvreté virtuelle. Nous reversons au parti chaque centime que nous gagnons au-delà de ce qui est absolument nécessaire pour nous maintenir en vie. Nous, les communistes, n’avons ni le temps ni l’argent pour aller au cinéma, assister à des concerts, manger des côtelettes, acheter des maisons décentes ou des voitures neuves. On nous a décrits comme des fanatiques. Nous sommes des fanatiques. Nos vies sont dominées par un grand facteur d’ombre, la lutte pour le communisme mondial. Nous, communistes, avons une philosophie de vie qu’aucune somme d’argent ne pourrait acheter. Nous avons une cause à défendre, un but précis dans la vie. Nous subordonnons notre petit soi personnel à un grand mouvement de l’humanité, et si notre vie personnelle semble difficile, ou si notre ego semble souffrir de la subordination au parti, alors nous sommes adéquatement compensés par la pensée que chacun d’entre nous, à sa petite échelle, contribue à quelque chose de nouveau, de vrai et de meilleur pour [l’humanité]. Il y a une chose pour laquelle je suis très sérieux, c’est la cause communiste. C’est ma vie, mon entreprise, ma religion, mon passe temps, mon amour, ma femme et ma maîtresse, mon pain et ma viande. J’y travaille le jour et j’en rêve la nuit. Son emprise sur moi s’accroît et ne diminue pas avec le temps. Je ne peux donc pas entretenir une amitié, une relation amoureuse ou même une conversation sans la relier à cette force qui anime et guide ma vie. J’évalue les gens, les livres, les idées et les actions en fonction de leur impact sur la cause communiste et de leur attitude à son égard. J’ai déjà été en prison pour mes idées et si nécessaire, je suis prêt à aller devant un peloton d’exécution.