Une vision biblique, partie II

84 Une vision biblique, partie II : Maîtriser le témoignage du Nouveau Testament à propos du Christ

(2) Les collecteurs d’impôts étaient un groupe craint et détesté, considérés comme des traîtres à la nation et des amis des oppresseurs.

4. La domination et l’oppression politiques étaient la principale cause des rancœurs exprimées par la population d’Israël (elles ne correspondaient pas à leur identité en tant que peuple de Dieu).

F. Une époque de brassage mondial des religions (grande diversité de croyances religieuses et de pratiques spirituelles)

1. Le culte de l’empereur était populaire, mais ne supplantait pas les autres cultes locaux.

2. Les religions orientales se répandent dans l’empire (centres de l’Égypte, de la Syrie, de la Phrygie en Turquie).

3. L’astrologie, l’occultisme et les philosophies sont diversifiés, étranges et empreints de superstition et de magie.

II. Les contemporains de Jésus: les réactions juives à l›égard de Jésus

D’une certaine manière, Marc 14:62 est la parole la plus importante concernant le Fils de l’Homme, car elle s’appuie le plus clairement sur Daniel 7:13-14. Jésus répond ici probablement de manière positive à la question du grand prêtre, mais il change les termes de référence pour se désigner lui-même: non pas Messie, mais plutôt Fils de l’homme. Cela peut refléter la tentative de Jésus d’éviter les stéréotypes ou d’être placé dans un trou de pigeon en ce qui concerne le type de figure messianique qu’il prétendait être. Il se forgeait sa propre image du rôle de la figure messianique eschatologique. Ce dicton envisage le rôle futur du Fils de l’homme dans le jugement d’Israël, en particulier des fonctionnaires juifs qui jugeaient Jésus à ce moment-là! La mission de Jésus ne serait pas complètement accomplie, ni dans sa vie ni dans sa mort, mais se poursuivrait au-delà de la mort. Il s’agit là d’une conviction extraordinaire, mais pas impossible pour un Juif de l’époque qui croyait à la résurrection, comme Jésus le faisait certainement.

~ Ben Witherington III. New Testament History, pp. 123-24.