Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

Chapitre 7 : Vivre dans le Chemin

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suppliants et recourir à leurs prières, leur aide et leur assistance pour obtenir des bienfaits de Dieu ».

b. Ils ont rejeté comme « irréligieuses et superstitieuses » de nombreuses pratiques populaires associées aux fêtes du calendrier chrétien.

c. Remarque : Ces objections découlaient d’une réaction aux abus, exagérations et superstitions historiques associés à la pratique médiévale du calendrier. Cela n’avait aucun rapport avec l’accent mis par l’Église ancienne sur la célébration de la victoire du Christ en temps réel !

5. Compte tenu de l’importance qu’ils accordaient à la pureté de la religion, ils cherchaient à s’opposer à la pratique catholique médiévale ; certains réformateurs rejetaient entièrement son utilisation.

6. Les explications historiques de leur rejet :

a. Position peu charitable et réactive par rapport au catholicisme.

b. Absence de terrain d’entente : le dogmatisme de type « soit/soit » (opposant l’un à l’autre) a fait rage, conduisant dans certains cas à la violence et à la guerre.

c. L’incapacité à distinguer l’extrémisme médiéval de la dévotion de l’Église primitive.

d. Le mélange complexe de foi et de position politique.

e. L’expression extrême de la liberté chrétienne a conduit à une déconnexion totale des chrétiens en matière de spiritualité et de dévotion.

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