Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

264 Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l’Eglise Contemporaine

Sur les 500 premières années, suite

1. Arius et les arguments fallacieux concernant la divinité de Jésus de Nazareth

a. Il a apporté à la foi un monothéisme radical, concluant que le Père seul est Dieu.

b. Il argumentait que le Père a créé l’univers par l’intermédiaire du Fils, qui lui-même était une créature, et non Dieu : « Nous sommes persécutés parce que nous disons que le Fils a eu un commencement... et de même parce que nous disons qu’il a été créé à partir de rien ».

c. Arius sert de précurseur à l’enseignement des Témoins de Jéhovah.

2. Le concile de Nicée et l’émergence de l’enseignement orthodoxe concernant la nature divine du Christ.

a. En 324 après J.-C., Constantin a convoqué un concile qui s’est finalement réuni en juin 325, composé d’environ 220 évêques, la plupart de l’Église orientale. b. Ils condamnèrent l’enseignement d’Arius et produisirent le Credo de Nicée (à ne pas confondre avec le soi-disant « Credo de Nicée » de Constantinople en 381).

c. Plus tard, ils ont été considérés comme le premier des conseils œcuméniques de l’Église.

3. Athanase et la formule de Nicée : homoousias (de la même essence que le Père)

a. Il est né à la fin du IIIe siècle, a accompagné l’évêque au concile de Nicée, a succédé à l’évêque d’Alexandrie en 328 ; il est mort en 373. b. Intransigeant dans ses croyances : 17 des 45 années de son mandat d’évêque ont été passées dans 5 exils distincts.