Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

Annexes

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Sur les 500 premières années, suite

c. Il a écrit sur une variété de thèmes, mais on se souvient surtout de sa défense de la déité du Christ, considérant que tout notre salut en dépend. d. « Car il s’est fait humain pour que nous devenions divins ; il s’est révélé dans un corps pour que nous comprenions le Père invisible ; il a enduré les injures des hommes pour que nous héritions de l’immortalité. » (L’Incarnation du Verbe 54). 4. Le résultat en est une confession distinctive, finale et faisant autorité du centre et de la circonférence de la foi chrétienne : « La divinité de Jésus-Christ est le fondement de toute vraie foi chrétienne. Sans elle, il n’y a pas de véritable révélation de Dieu en Jésus. Sans elle, la doctrine chrétienne du salut est minée. » (Lane, p. 29). a. Basile de Césarée, né en 330. Il est nommé presbytre en 364, en 370 il succède à l’évêque de Césarée. b. Grégoire de Nazianze. Son père était évêque de Nazianzus, et Grégoire devint évêque à Constantinople. Il défendit la théologie nicéenne en 380. c. Grégoire de Nysse, né en 335. Frère et disciple de Basile ; ardent disciple d’Origène, et intellectuellement le plus fort des trois. « Défenseur de l’orthodoxie ». Grégoire de Nazianze (329-89) était l’un des trois Pères cappadociens (avec les frères Basile de Césarée et Grégoire de Nysse) qui ont défendu l’orthodoxie trinitaire dans la seconde moitié du quatrième siècle. Les trois Pères sont connus pour leur défense de la pleine divinité du Saint-Esprit, tandis que Grégoire de Nazianze s’est aussi engagé plus largement dans la politique ecclésiastique de son époque en étant patriarche de Constantinople et en 2. Les trois Cappadociens : 1. Histoire

C. Les théologiens : les trois Cappadociens et les écoles d’Alexandrie et d’Antioche

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