Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

94 Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l’Eglise Contemporaine

Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; engendré et non fait, consubstantiel au Père, par qui tout a été fait ; qui pour nous hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s’est incarné par le Saint-Esprit, de la Vierge Marie et s’est fait homme ; qui en outre a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, a souffert, a été enseveli et est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; qui est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père, d’où il viendra avec gloire juger les vivants et les morts ; dont le règne n’aura pas de fin. Nous croyons au Saint-Esprit, Seigneur et vivifiant, qui procède du Père, doit être adoré et glorifié avec le Père et le Fils, qui a parlé par les saints prophètes. Et l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés. Nous attendons la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. Amen.

a. Malgré son nom, il doit être distingué du credo de Nicée (325), dont la reconnaissance par

Constantinople I (381) a été débattue, mais qui a été reconnu par le concile de Chalcédoine en 451, et par Constantinople II en 553.

b. Le Credo original de Nicée est issu du premier rassemblement mondial de dirigeants chrétiens à

Nicée, en Bithynie (aujourd’hui Isnik, Turquie), en 325. Ce rassemblement fut convoqué pour faire face à une hérésie appelée arianisme qui niait que Jésus était Dieu et enseignait qu’il était plutôt le plus grand être créé.

c. L’Occident a ajouté une clause latine appelée « clause filioque » (c’est-à-dire, et du Fils ) à la déclaration concernant le Saint-Esprit, mais l’Orient n’a jamais concédé l’orthodoxie des versions originales. d. Rédigé pour répondre à l’hérésie arienne selon laquelle le Saint-Esprit n’est pas Dieu (n’est pas de la même substance que le Père) et n’est même pas vraiment un être. Il était considéré comme une sorte de puissance mais pas comme une personne de la divinité.

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