Christ: Le thème de la Bible

termes, Jésus a souligné que les hommes ne devraient pas essayer de se soustraire à l’obligation d’aimer les autres comme eux-mêmes en limitant la définition du mot « prochain » et en laissant ainsi entendre qu’il n’est pas nécessaire d’aimer ceux qui ne sont pas ses voisins. Mais Jésus n’a pas seulement mis en évidence la véritable signification de la loi en termes d’amour, il a aussi accompli ou perfectionné la signification de la loi en plaçant l’amour à un niveau encore plus élevé. La loi disait d’aimer les autres comme soi-même; Jésus a montré dans sa mort que l’on peut aimer les autres plus que soi-même. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis» (Jean 15:13). Et «c’est en cela que l’amour est parfait chez nous ... car tel qu’il est, tels nous sommes dans ce monde» (1 Jn 4:17). Ainsi, les préceptes d’amour de l’Ancien Testament ne sont pas seulement réaffirmés par Jésus, mais ils sont transcendés dans l’amour parfait du Nouveau Testament. La loi de l’Ancien Testament était associée à des punitions, d’où la crainte des conséquences de la désobéissance. L’idée d’amour du Nouveau Testament élève la motivation de l’amour et élimine donc le besoin de crainte. «En effet, la crainte est liée au châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour» (1 Jn 4:18). Une fois que Jésus a montré, par son enseignement et par sa vie et sa mort pour les pécheurs , qu’il faut aimer les autres plus que soi-même, et pas seulement autant que soi-même, l’amour est passé du niveau de la moralité naturelle ou réciproque au niveau surnaturel de l’éthique sacrificielle. En d’autres termes, une fois que l’amour est passé du niveau «je t’aime parce que c’est ce que je veux que tu me fasses» au niveau supérieur «je t’aime parce que Dieu m’a aimé le premier», l’amour peut être perfectionné et la peur peut être chassée. Car si l’on a cet «amour parfait», on n’agit plus sur le plan des conséquences réciproques, mais sur le plateau de la contrainte divine. Comme le dit Jean: «Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons nous aussi nous aimer

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