Christ: Le thème de la Bible

que temporaires , alors que son incarnation est permanente . L’ange du Seigneur n’est apparu que périodiquement avant la naissance du Christ et n’apparaît plus du tout après la naissance du Christ. Un ange du Seigneur (Gabriel) est apparu à Joseph (Mat.1:20); un ange du Seigneur a parlé à Philippe (Actes 8:26); et un ange du Seigneur a libéré Pierre (Actes 12:7), mais pas l’ange du Seigneur. En outre, l’» ange du Seigneur « du Nouveau Testament, contrairement à l’» ange de l’Éternel « de l’Ancien Testament, n’a pas permis qu’on lui rende un culte (cf. Apoc. 22:8-9), alors que l’» ange du Seigneur « de l’Ancien Testament exigeait qu’on lui rende un culte (cf. Exod. 3:5; Josué 5:15). Mais une fois que Christ a pris chair, il est devenu l’Homme-Dieu pour toujours. Jean dit: «Et le Verbe [Christ] s’est fait chair et il a habité parmi nous» (1:14). L’épître aux Hébreux dit: «Puisque donc les enfants participent à la chair et au sang, lui-même [Christ] a participé à la même nature» (2:14). La résurrection du Christ d’entre les morts a été corporelle (cf. Luc 24:39), tout comme son ascension au ciel (Actes 1:9-11). Et dans sa position actuelle à la droite de Dieu, Christ conserve l’union avec son corps. Colossiens 2:9 dit de Christ ascensionné: «Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité». Et, selon la prophétie, Christ reviendra sur cette terre corporellement et régnera pour toujours (Actes 1:11, cf. Zech. 14:4, etc.). Paul a écrit du Christ: «Il s’est manifesté dans la chair » (1 Tim. 3:16), et Jean a considéré comme une hérésie le fait de nier l’humanité du Christ, en disant: «Tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu dans la chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu» (1 Jean 4:2-3). Il convient de souligner que l’incarnation du Christ n’était pas simplement une «apparence» de chair; c’était une «manifestation» dans la chair. Christ n’avait pas seulement la «forme» de la chair, mais il était chair au même titre que nous, «sans toutefois avoir péché» (Héb. 4:15).

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