Focus sur la Multiplication: Capstone Module 12, French Student Workbook

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F O C U S S U R L A M U L T I P L I C A T I O N

ÉTUDES DE CAS

Pas tout à fait prêt !

(D’après une histoire vraie) Une église urbaine multiraciale d’environ 75 membres, disposant d’environ 40 000 dollars en banque, de ses propres statuts et de l’autorisation 501(c)(3), ainsi que d’un solide comité de direction composé d’anciens, s’est sentie poussée par Dieu à rejoindre une dénomination évangélique composée en grande partie de croyants anglophones de la classe moyenne supérieure. Lors des négociations avec les responsables de district de cette dénomination, il leur a été indiqué qu’ils n’étaient pas encore tout à fait prêts. Ils n’avaient pas d’antécédents prouvant qu’ils pouvaient soutenir une hypothèque, pas de preuve d’une croissance expansive, et leur constitution était beaucoup plus orientée vers les anciens que vers la congrégation, ce qui était la vision de la dénomination concernant la gouvernance de l’église. Selon la plupart des critères, cette église était plus forte que la plupart des églises urbaines ne le seront jamais. Sur la base de cette seule étude de cas, discutez de la probabilité pour les églises urbaines de trouver place dans l’une des principales dénominations évangéliques blanches d’aujourd’hui. Les églises urbaines devraient-elles former leurs propres associations ? Existe-t-il des dénominations plus favorables aux problèmes des églises urbaines que les principales dénominations évangéliques blanches ? Une implantation d’église urbaine est devenue dépendante des ressources, du personnel et de l’argent des dénominations périurbaines extérieures à son district. Le pasteur, qui est un pasteur compétent et aimant mais qui « n’est pas du quartier », ne voit pas de problème réel dans cette relation. D’une part, l’argent, les services et l’aide bénévole affluent de l’extérieur pour soutenir la petite église urbaine, dont les membres sont peu nombreux et qui n’est pas en mesure de payer le salaire de son pasteur et de son personnel. D’autre part, l’église urbaine est mise en avant dans chaque bulletin d’information et dans chaque article sur « l’extension urbaine » de la dénomination, et l’identité de la congrégation est devenue un lieu qui permet aux croyants des banlieues de la dénomination de venir faire « l’expérience de la ville » avec leurs amis de l’église. Une minorité de chrétiens urbains, petite mais bruyante, souhaite rompre avec les ressources de la banlieue et s’en débarrasser. D’autres pensent que c’est inutile et contre productif, car la majeure partie du ministère de l’Église prendrait fin, tel qu’ils le connaissent, étant donné que la quasi-totalité du personnel et du financement provient de l’extérieur. Comment conseilleriez-vous ces membres afin de résoudre ces problèmes ? Un flux ininterrompu !

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