Jésus coupé de l’image

Chapitre 13 : La méthode traditionnelle

Ces trois méthodes ont une histoire unique. La méthode traditionnelle remonte à la division du protestantisme dans les années 1800 ( voir l’annexe 5, « La division du protestantisme occidental »). Les protestants libéraux, qui souhaitaient voir la foi chrétienne acceptée par l’élite intellectuelle, ont abandonné les croyances de la Réforme concernant l’autorité et la véracité de l’Écriture (ils ont ainsi coupé Jésus de l’image à leur manière). Ceux qui sont restés fidèles aux vues de la Réforme sur l’Écriture et aux autres principes historiques de la foi ont été appelés « conservateurs ». Au début du 20e siècle, les libéraux et les conservateurs s’étaient en grande partie séparés les uns des autres. Cependant, parmi les protestants conservateurs, le débat se poursuivait sur la longueur de la liste des éléments essentiels de la foi chrétienne. Au cours de la première moitié du 20e siècle, les « fondamentalistes » ont suggéré que la liste devait être longue, même si cela signifiait exclure d’autres personnes ou s’isoler du reste de l’Église. Les fondamentalistes tentaient d’empêcher le fait de couper Jésus de l’image . Pour cela, Ils ont assiégé les attaques contre leur position sur de la foi historique. Les « évangéliques » pensaient que la liste des éléments fondamentaux devait être courte afin d’atteindre autant de personnes que possible pour Christ. Au moment de la Seconde Guerre mondiale, les fondamentalistes s’étaient repliés sur eux-mêmes, consacrant leur énergie à défendre leur point de vue sur l’orthodoxie. Les évangéliques ont formé un consensus entre diverses branches qui se sont engagées à respecter deux principes essentiels non négociables : l’autorité de l’ Écriture (la Bible) et la reconnaissance de l’ œuvre expiatoire de Jésus par sa mort

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