Jésus coupé de l’image

Jésus coupé de l’image

Rien de tout cela n’était faux, mais cela réduisait la foi chrétienne d’une manière qui ne s’était jamais vue auparavant. En raison de ces présupposés culturels, un traditionaliste a récemment résumé sa foi comme une adhésion « à la vérité révélée, à la doctrine à laquelle il faut croire, aux normes morales qu’il faut suivre et à la vie de l’église à laquelle il faut participer ». 74 La deuxième force formatrice : L’ère nostalgique La méthode traditionnelle accorde de l’importance à l’une des cinq ères nostalgiques (pour une discussion plus détaillée, voir l’annexe 5). La Réforme protestante Pour la plupart des traditionalistes, la Réforme représente un jour de renouveau et un enseignement clair qui a articulé l’orthodoxie biblique pendant des centaines d’années. La Réforme continue d’offrir les signes distinctifs de l’Église, où la Parole de Dieu est prêchée, les sacrements sont administrés correctement et la discipline est appliquée. Pour beaucoup, c’est l’idéal auquel les églises devraient revenir. Les jours heureux Une deuxième époque nostalgique pour les traditionalistes est celle des années 1950. Ce fut une époque d’enthousiasme et d’énergie créatrice. Des publications évangéliques sont nées, des missionnaires ont été mandatés comme jamais auparavant, des écoles chrétiennes ont été ouvertes et de nouveaux ministères ont été créés, promettant de changer le monde pour Christ. Des leaders influents tels que Billy Graham, John Stott et J.I. Packer sont apparus comme des voix marquantes à cette époque.

Les années 1950 furent également une période d’optimisme en Amérique, où le pays devint le leader mondial dans les affaires,

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