Jésus coupé de l’image

Jésus coupé de l’image

le Seigneur des Anneaux , cette guerre incombe aux émergents, qu’ils la trouvent désagréable ou non.

Deuxièmement, à l’instar de la méfiance des traditionalistes à l’égard de la pensée pré-réformiste, les émergents se méfient de l’institutionnalisation de l’Église, également connue sous le nom de chrétienté ( voir l’annexe 5, « Chronologie d’autres développements historiques » ). Leur critique des expressions traditionnelles ou pragmatiques récentes est admirable, mais les émergents doivent veiller à ne pas exclure le Saint-Esprit , qui a été à l’œuvre même dans la chrétienté. Enfin, le désir des émergents d’incarner les enseignements du Christ est une amélioration par rapport à l’ éthique privatisée des autre s méthodes. Cependant, si leur « liste » remplace simplement la « liste » des pragmatiques, Jésus finira par être à nouveau coupé de l’image . Il n’est pas utile de remplacer une théologie axée uniquement sur la croix par une théologie axée uniquement sur l’enseignement . Une interprétation multidimensionnelle de Christus Victor est la meilleure façon d’ éviter l ’ effet de recadrage . Il n’y a aucune raison d’opposer les enseignements de Jésus à son œuvre de substitution sur la croix . Les deux doivent être célébrés ensemble. La liberté en Christ Les émergents qui ne peuvent pas se raccrocher à la Grande Tradition risquent de trébucher en cours de route. Comme les traditionalistes et les pragmatiques, les émergents ont besoin d’ être enracinés, mais pas contraints. Ils ont besoin d’ être libres en Christ, mais pas de couper Jésus, ou le royaume du diable, de l’image .

Ils ont raison de déclarer qu’il existe un sens émergent de l’œuvre du Saint-Esprit dans l’Église tout au long de l’histoire, mais cette

212