L’Atelier de Formation Onésime
22 • L’ atelier de F ormation O nésime : A ccueillir les anciens prisonniers dans la vie de l ’É glise
II. Reconnaître les espoirs et les craintes des anciens prisonniers
A. Ne jamais être acceptés par les autres chrétiens.
B. Ne savent pas comment trouver une église une fois à l’extérieur.
C. Ne trouveront pas le même niveau de soutien qu’à l’intérieur de la prison.
D. N’auront jamais le même niveau de responsabilité qu’en prison.
E. Risquent de ne pas s’en sortir à l’extérieur des prisons.
F. Pression pour rattraper le temps perdu.
G. Les tentations auxquelles ils n’ont jamais été confrontés peuvent les submerger.
H. Être seul, rejeté et renvoyé en prison.
III. La culture carcérale
Le dictionnaire définit l’institutionnalisation comme « l’absence de volonté ou de capacité de penser et d’agir de manière indépendante en raison d’un séjour prolongé dans une institution ». Les prisonniers s’inquiètent de l’institutionnalisation, mais ils sont pris dans un double dilemme. S’ils ne s’adaptent pas à la culture carcérale, ils ne survivront probablement pas longtemps. S’ils s’adaptent à la culture carcérale, ils risquent d’être de plus en plus institutionnalisés au fil du temps. Dans l’environnement carcéral, il y a trop de temps mort et peu d’occasions de penser de manière indépendante. Presque tous les prisonniers finissent par s’institutionnaliser à un certain degré au bout de 18 à 24 mois. La culture des prisonniers est, pour l’essentiel, antisociale. Elle encourage la peur, la malhonnêteté, l’égocentrisme et l’agressivité. Plus une personne est incarcérée longtemps, plus elle s’endurcit en étant exposée à la culture carcérale. 1
A. Les capacités décisionnelles diminuent.
B. La nécessité d’une vigilance continue.
C. Une interaction constante.
1 Module de formation en ligne de Prison Fellowship , «Prison Culture: A Prisoner’s World», 2012.
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