La Théologie de l’Église - Guide du mentor (French Capatone Module 3, Mento's Guide)

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THÉOLOGIE DE L’ÉGLISE

II. Les critères de la réforme de l’Église : « L’Église existe là où la Parole est correctement prêchée, les sacrements sont correctement administrés et la discipline est correctement ordonnée ». Les théologiens de la Réforme sont les hommes d’Église qui, au XVIIe siècle, ont défendu les doctrines classiques du salut par la grâce au moyen de la foi seule et la suffisance du pouvoir salvateur de Jésus-Christ. Ils ont également beaucoup écrit sur la nature de la véritable Église, qu’ils considéraient comme signifiant trois choses : « L’Église existe là où la Parole est correctement prêchée, les sacrements sont correctement administrés et la discipline est correctement ordonnée ».

Une fois que la Bible a été constituée comme l’Écriture de l’Église, elle devient sa principale autorité écrite, au sein de l’Église et non au dessus ou en dehors d’elle. Tout dans l’Église est jugé par la Bible. Rien dans l’Église ne peut la contredire. Tout ce qui se trouve dans l’Église doit être biblique ; car l’Église, pour être l’Église, doit être entièrement fidèle à cette réalité dont la Bible est elle-même le témoin scripturaire et en être l’expression. ~ Thomas Hopko, cite dans Theodore G. Stylianopoulos. The New Testament: An Orthodox Perspective . Vol. 1. Brookline, Massachusetts: Holy Cross Orthodox Press, 1997. pp. 55-56.

A. Le premier critère de la Réforme concernant la véritable Église est « Là où la Parole est correctement prêchée ».

1. Ce critère est lié à l’idée de la Réforme de sola Scriptura : cette doctrine suggère qu’aucun magistère, credo ou concile ne peut exercer une autorité finale en ce qui concerne la foi et la pratique de l’Église par rapport à l’Écriture. La Parole de Dieu est la seule règle infaillible de notre foi (ce que nous croyons) et de pratique (ce que nous sommes appelés à faire).

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2. Les croyants et les dirigeants de l’Église ont le devoir de se nourrir de l’ensemble du contenu de la Parole de Dieu et de l’enseigner. En toutes choses, les Écritures doivent avoir une priorité absolue dans la vie et la pratique de l’Église.

3. Affirmer le sola Scriptura (l’Écriture seule), bien sûr, ne signifie pas que nous ne devons pas consulter la tradition de l’Église, ou ignorer le rôle que le Saint-Esprit joue dans la compréhension de l’enseignement de la Bible. Il ne s’agit pas de l’un ou de l’autre, mais de l’un et de l’autre.