La quête du Pèlerin

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l’offrande de la gerbe après la Pâque. Le nom « Pentecôte », qui signifie « 50e », vient du fait qu’il y avait un intervalle de 50 jours entre les deux. La fête durait un seul jour (Deut. 16:9-12) et marquait l’achèvement de la récolte du blé. Le rituel caractéristique de cette fête était l’offrande et l’agitation de deux pains levés, fabriqués à partir du grain mûr qui venait d’être récolté. Cette offrande était faite par le prêtre au nom de l’assemblée. En plus de ces offrandes, le peuple était tenu de présenter au Seigneur une offrande des premiers fruits de leur production. Le montant de cette offrande n’était pas précisé. 4. La Fête des Trompettes, ou Nouvelle Lune. Elle avait lieu le premier jour du septième mois, Tishri (notre mois d’octobre), qui commençait l’année civile des Juifs. Elle correspondait à notre jour du Nouvel An et, du matin au soir, on sonnait des cornes et des trompettes. Après l’exil, ce jour était célébré par la lecture publique de la Loi et par une réjouissance générale. 5. La Fête du Jour des Expiations. Elle était célébrée le 10e jour de Tishri. Il s’agissait moins d’une fête que d’un jeûne, car le caractère distinctif et l’objectif de ce jour étaient de se rappeler le péché collectif de l’année entière, afin qu’il soit traité et expié avec sérieux. Ce jour-là, le grand prêtre confessait tous les péchés de la communauté et entrait en leur nom dans le Lieu Très Saint avec le sang de la réconciliation. C’était une occasion solennelle, où le peuple de Dieu, par la tristesse pieuse et l’expiation du péché, entrait dans le repos de la miséricorde et de la faveur de Dieu, afin qu’en tant que participants à son pardon, ils puissent se réjouir devant lui et mettre en pratique ses commandements. 6. La fête des Tabernacles, ou des Cabanes, ou du Rassemblement. C’était la dernière des fêtes sacrées de l’ancienne alliance, à l’époque pré-exilique. Elle commençait cinq jours après le jour des expiations (Lév. 23:34; Deut. 16:13) et durait sept jours. Elle marquait l’achèvement de la récolte et était un souvenir historique de l’errance dans le désert. Pendant cette fête, les gens vivaient dans des cabanes et des tentes à Jérusalem pour se rappeler comment leurs ancêtres avaient erré dans le désert et vécu dans des cabanes. Les sacrifices de cette fête étaient plus nombreux que ceux de toutes les autres fêtes. Le dernier jour de la fête marquait la fin de l’Année Ecclésiastique. L’ensemble de la fête était de nature publique et joyeuse. Aux fêtes ci-dessus, toutes préexiliques et instituées par Jéhovah, les Juifs ajoutèrent, après la Captivité, deux autres fêtes: la fête des Lumières, ou de la Dédicace, et la fête de Pourim.

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