Le Royaume de Dieu, Guide du Mentor

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D I E U L E S A I N T - E S P R I T

c. Feu - la protection (purification) de la vie. Le monde antique n’avait pas de produits pharmaceutiques pour tuer les microbes. L’agent principal de nettoyage et de purification était le feu. Les ordures étaient brûlées pour éviter qu’elles ne deviennent un terrain propice à la maladie (Lev. 8:17). Lorsque la maladie s’était déclarée, brûler les vêtements de la personne infectée était souvent le seul moyen d’empêcher la maladie de se propager (Lev. 13:47-59). Le feu affine également les métaux et les rend purs et utiles (Mal. 3:2-3). Tout au long des Ecritures, Dieu utilise le symbole du feu pour parler de la purification de son peuple. Le prophète Esaïe, par exemple, parle d’un jour « Quand l’Eternel aura lavé la souillure des filles de Sion et purifié Jérusalem du sang qu’on y a répandu, par le souffle du jugement, par le souffle de l’ incendie » (Ésaïe. 4:4). (1) Matt. 3:11-12 (2) Actes 2:3-4 (3) 1 Thess. 5:19 (4) Le Saint-Esprit, en tant que feu de Dieu, purifie constamment l’Eglise, la protégeant de l’infection que le péché pourrait apporter. d. La colombe - le symbole de la vie nouvelle Dans le chapitre 8 de la Genèse, lorsque Dieu a détruit toute vie sur la terre à cause du péché, seuls Noé, ses proches et un groupe d’animaux restent en vie dans l’arche. En attendant que les eaux se retirent, ils envoient une colombe pour voir si elle peut trouver la terre ferme. Dans un premier temps, tout comme le Saint-Esprit à la création, la colombe « plane au-dessus des eaux » mais ne trouve pas de lieu de repos et retourne à l’arche. Elle est envoyée une deuxième fois et revient avec une feuille d’olivier indiquant que le niveau de l’eau est en train de baisser. La troisième fois qu’elle est envoyée, elle ne revient pas et Noé sait que la terre ferme est apparue et qu’il peut sortir de l’arche en toute sécurité et recommencer la vie sur la terre. Dans l’histoire de Noé, la colombe devient le symbole d’une nouvelle création et d’un nouvel espoir pour la terre.

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Ibid. pp. 40, 110.

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