Le Témoignage de l’Ancien Testament à propos de Christ et de son Royaume: Capstone Module 9, French Student Workbook

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L E T É M O I G N A G E D E L ’ A N C I E N T E S T A M E N T À P R O P O S D E C H R I S T E T D E S O N R O Y A U M E

Quelle est la relation typologique entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament ?

La relation typologique entre les deux Testaments est résumée dans l’épigramme d’Augustin : « Dans l’Ancien Testament, le Nouveau Testament est caché ; dans le Nouveau Testament, l’Ancien Testament est révélé ». Dans le NT, le salut chrétien est présenté comme le point culminant des œuvres puissantes de Dieu, comme l’« antitype » de ses œuvres puissantes représentées de manière « typiques » dans l’AT. Le salut chrétien est traité comme une nouvelle création, un nouvel exode, une nouvelle restauration de l’exil. Nouvelle création . C’est ce Dieu qui a dit : « La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ » (2 Corinthiens 4:6). Le quatrième évangile fournit peut-être l’exemple le plus clair de la typologie de la création, avec son exorde « Au commencement... » qui fait écho aux premiers mots de la Genèse : la Parole divine qui a appelé l’ancienne création à l’existence s’est maintenant faite chair pour inaugurer une nouvelle création. Ceux qui sont « en Christ », selon Paul, constituent une « nouvelle création » (2 Cor. 5:17 ; Gal. 6:15). Paul et le voyant de Patmos se rejoignent dans la vision de la malédiction de la chute originelle inversée par l’œuvre rédemptrice du Christ (Rom. 8:19-21 ; Ap. 22:1-5). L’Évangile introduit « de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pi. 3:13 ; cf. Ap. 21:1). Nouvel exode . La typologie de l’exode est particulièrement répandue dans le Nouveau Testament. Matthieu semble considérer l’enfance de Jésus comme une récapitulation des premières expériences d’Israël, qui est descendu en Egypte et en est remonté (Matt. 2:15). Jean, par la chronologie de son Évangile et par d’autres moyens, laisse entendre que Christ est l’agneau pascal antitypique (cf. Jean 19:14, 36). Le langage de Pierre va dans le même sens (1 Pi 1:19), tandis que Paul explicite cette idée : puisque « Christ, notre Pâque, a été immolé », la fête qui s’ensuit doit être célébrée par son peuple « avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Cor. 5:7-8). De même que les Israélites ont traversé la mer des Roseaux, de même les chrétiens ont été baptisés en Christ ; de même que les Israélites ont reçu le pain du ciel et l’eau du rocher, de même les chrétiens ont leur « nourriture et leur boisson surnaturelles » (1 Cor. 10:1-4). Comme, malgré toutes ces bénédictions, la génération de l’Exode est morte dans le désert à cause de l’incrédulité et de la désobéissance et n’a donc pas pu entrer dans la terre promise, les chrétiens, pour leur part, sont exhortés à se mettre en garde pour ne pas tomber (1 Cor. 10:5-12 ; cf. Hé. 3:7-4.13 ; Jude 5). En effet, ces choses sont arrivées aux Israélites « pour servir d’exemples (typikos), et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Cor. 10:11). Cette typologie revêt un caractère éthique et parénétique très marqué.

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