Racines sacrées

R a c i n e s s a c r é e s

question de savoir si, dans sa forme précédente, il a été reconnu au Concile de Constantinople I (381), mais la plupart conviennent qu’il a été reconnu par le Concile de Chalcédoine en 451, et réaffirmé à Constantinople II en 553. Ce credo est sans conteste la confession principale de l’Église, tant en Orient qu’en Occident ; c’est le principal credo utilisé dans les contextes eucharistiques et ca téchétiques dans toute l’Église. Le Credo de Nicée est reconnu comme un résumé authentique des premiers enseignements de la foi orthodoxe historique, celle que les chrétiens ont cru « partout, toujours et par tous ». En vérité, le Credo de Nicée représente une déclaration concise, élégante et belle de ce que les premiers pasteurs, théologiens et dirigeants de l’Église ont considéré comme les éléments essentiels de l’orthodoxie chrétienne. Pour nous, il s’agit d’un sain commentaire sur la signification de l’histoire biblique, et représente notre test le plus critique de l’orthodoxie historique. Bien qu’elle soit reconnue pour la clarté avec laquelle elle résume la foi, l’Église occidentale a ajouté à ce Credo une clause latine appelée « clause filioque » (mot latin qui signifie « et du Fils ») concernant la déclaration sur la procession du Saint-Esprit du Père et du Fils, mais l’Orient n’a jamais concédé l’orthodoxie des versions originales. Qu’est-ce que le Credo de Nicée ? Le Credo original de Nicée est issu du premier rassemblement mondial de di rigeants chrétiens à Nicée en Bithynie (ce qui est maintenant Isnik, Turquie) en 325. Le concile a été convoqué pour affronter une hérésie appelée arianisme, qui niait la divinité de Jésus et enseignait qu’il était plutôt le plus grand être créé. Le concile de Nicée a élaboré un langage que les évêques pouvaient utiliser pour enseigner à leurs églises qui était Jésus. Un peu plus de cinquante ans plus tard, de nouveaux défis ont été relevés. Une forme modifiée de l’hérésie arienne faisait un retour en force. En outre, un nou veau problème était apparu : certains évêques et pasteurs avaient commencé à en seigner que le Saint-Esprit n’était pas Dieu (il n’avait pas la même substance que Mon cher ami et collègue Terry Cornett a écrit un résumé concis et clair de la signification du Credo de Nicée que je cite ici dans son intégralité :

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