Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

114 Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l’Eglise Contemporaine

Ainsi, maintenant, ayant reçu l’Esprit, marchons en nouveauté de vie, en obéissant à Dieu. Dans la mesure donc où, sans l’Esprit de Dieu, nous ne pouvons être sauvés, l’apôtre nous exhorte, par la foi et par une conversation chaste, à conserver l’Esprit de Dieu.

~ Irenaeus, c. 180. Cf. David W. Bercot, ed. A Dictionary of Early Christian Beliefs . Peabody, MA: Hendrickson Publishers, 1998, ibid .

1. Suite aux conclusions du Conseil de Jérusalem composé d’apôtres et d’anciens de l’Église, les chrétiens non-juifs étaient exemptés de l’obéissance littérale à la Loi ( cf . Actes 15).

2. Cette conclusion inclut toutes les dispositions de la Loi, y compris le sabbat, les nouvelles lunes et les autres fêtes principales.

3. À la suite de la destruction du Temple (70 ap. J.-C.) et de la division croissante entre les juifs chrétiens et non chrétiens de cette période, les chrétiens juifs ont adopté les principales pratiques chrétiennes des Gentils (l’observation plus littérale de la Loi n’étant pratiquée que par des groupes sectaires, tels que les Ébionites et les Nazaréens).

4. Depuis cette époque, dans la pratique des premiers chrétiens en Palestine, le calendrier chrétien ne comprenait que les jours saints chrétiens.

a. Le plus ancien était le jour du Seigneur, le Dimanche, qui est cité à la fois dans le NT et par les Pères apostoliques.

b. Dans les premiers temps de la pratique chrétienne, vers l’an 100, nous connaissons les jeûnes du mercredi et du vendredi, prescrits par la Didaché 8 c. 100.

c. Remarque : Ces jours de jeûne étaient sans doute établis en contrepartie des jeûnes juifs du lundi et du jeudi ( cf . Luc 18:12).