Atelier sur les Racines Sacrées : Récupération de la Grande Tradition dans l ’Eglise Contemporaine

Annexes

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Sur les 500 premières années, suite

6. Entre 413 et 427, il écrit son œuvre la plus longue, La Cité de Dieu.

a. Rome tombe sous les coups des envahisseurs barbares en 410, l’événement étant imputé au christianisme ! b. Augustin a répondu à cela avec la Cité de Dieu, qui est considérée comme « la plus grande œuvre apologétique de l’Église primitive ».

c. Son argument :

(1) Les dieux païens ne procurent pas la fortune terrestre.

(2) Les bienfaits de l’Évangile concernent la paix intérieure et la vie éternelle.

(3) Deux cités ou sociétés peuvent être tracées depuis la création jusqu’à l’éternité, la cité de Dieu et la cité de Satan, ou la cité céleste et la cité terrestre, Jérusalem et Babylone. (4) Il ne s’agit pas de nations ou d’organisations, mais de deux groupes de personnes marquées par deux amours différents : l’amour de Dieu contre l’amour de soi. d. « Deux cités ont été formées par deux amours : la cité terrestre par l’amour de soi qui conduit au mépris de Dieu et la cité céleste par l’amour de Dieu qui conduit au mépris de soi... Ces deux cités sont deux communautés d’hommes. L’une est prédestinée à régner éternellement avec Dieu, l’autre à subir un châtiment éternel avec le diable..... Les citoyens naissent dans la cité terrestre par une nature gâtée par le péché, mais ils naissent dans la cité céleste par la grâce qui libère la nature du péché » (La Cité de Dieu, 14:28-15:2).