Jésus coupé de l’image

Jésus coupé de l’image

passent à côté de la richesse de la sagesse et de la perspicacité des hommes et des femmes qui ont laissé en héritage leur expérience chrétienne entre les années 1 00 et 1500 après J.-C. Par ailleurs, certains traditionalistes ne peuvent passer outre les abus de pouvoir choquants perpétrés par l’église catholique romaine, qui s’est retrouvée victime de la culture environnante au cours de l’ère médiévale. À sa manière, le catholicisme médiéval a coupé Jésus de l’image . En fait, toute église est susceptible de couper Jésus de l’image en faisant de certains aspects de la foi la nouvelle « méthode ». Alors que les pratiques actuelles du catholicisme romain doivent être soigneusement examinées et évaluées, il devrait maintenant être clair que la méthode traditionnelle, la méthode pragmatique et la méthode émergente ont également succombé à leurs propres forces culturelles. Ainsi, c’est un exemple où il faut enlever la bûche de son propre œil avant de s’attaquer à l’écharde de l’église catholique romaine. La Grande Tradition offre un point de départ sûr pour un débat affectueux avec les branches catholique romaine et orthodoxe orientale de l’Église. La pression pour avoir des réponses Un autre avantage de l’adhésion aux racines sacrées de l’Église est que la crainte des traditionalistes à l’égard du sécularisme et des autres philosophies peut s’estomper lorsqu’ils envisagent de faire du monde, de la chair et du diable leur nouvel antagoniste. Il n’est plus nécessaire d’œuvrer sous la menace constante d’avoir besoin de réponses rationalistes à chaque question sceptique.

Même si on doit toujours défendre vigoureusement la foi (Jude 3), les traditionalistes peuvent jouir de la liberté de savoir qu’ils n’ont plus

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