La Théologie de l’Église - Guide du mentor (French Capatone Module 3, Mento's Guide)

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THÉOLOGIE DE L’ÉGLISE

actes, le fait de chanter leurs chansons ou de pratiquer leurs actions. Le culte, en tant qu’expression de l’Esprit, sera toujours habillé de vêtements culturels, mais il sera aussi toujours rendu à Dieu qui est au-dessus de toutes les cultures, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus. La flexibilité des styles et des méthodes d’adoration est directement liée au fait de voir que Dieu est un Dieu de toute l’humanité et qu’il peut donc être légitimement et merveilleusement glorifié par l’expression culturelle sincère de toute personne qui s’est repentie, qui a cru et qui suit par la foi, l’espérance et l’amour le Fils de Dieu, Jésus-Christ. Considérer une certaine expression culturelle du culte comme le culte lui-même, c’est-à dire la manière dont tout culte doit être conçu et célébré partout, est une erreur courante et pourtant dévastatrice commise dans de nombreuses congrégations et par de nombreux chrétiens. Permettre la liberté d’exprimer notre gratitude et notre louange les plus profondes à Dieu est une partie essentielle du ministère d’un leader qui conduit les autres dans la présence de Dieu. Les théologiens divisent souvent la grâce en catégories descriptives. La grâce commune se réfère à la providence de Dieu sur tous les peuples par laquelle il maintient la vie (souffle, pluie, nourriture), fournit la conscience morale, donne le gouvernement civil, et restreint le mal afin que la vie et la culture humaines soient possibles. La grâce spéciale désigne la grâce par laquelle Dieu rachète, sanctifie et glorifie son peuple. La grâce prévenante désigne la grâce qui précède tout effort ou toute décision humaine et qui permet aux gens de désirer le salut et d’y répondre par la foi. [Pélage enseignait que] le pouvoir de faire le bien réside naturellement dans la libre volonté elle-même, indépendamment de tout don de Dieu à la nature humaine, de sorte qu’en suivant l’exemple de Christ, la voie de la vertu est rendue claire et les personnes de leur propre volonté peuvent s’abstenir de pécher. Il n’est donc pas nécessaire que l’Esprit agisse directement sur la volonté humaine pour qu’elle fasse le bien, mais simplement qu’il agisse indirectement par la conscience et la raison... Entre les années 411 et 431, pas moins de vingt-quatre conciles ont dû affronter la question du pélagianisme. C’était la question brûlante de la vie adulte d’Augustin.... La réponse consensuelle [de l’Église] a été affinée lors des conciles d’Éphèse (431) et d’Orange (529), qui ont considéré que la grâce était nécessaire pour tous les actes pertinents au salut. « Demeurez en moi, et

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