La Théologie de l’Église - Guide du mentor (French Capatone Module 3, Mento's Guide)

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THÉOLOGIE DE L’ÉGLISE

un autre peut avoir été associée aux mœurs ou aux habitudes sociales pour fournir une personne reconnue comme digne du respect qui lui est dû (Gen. 18:2), le statut élevé que quelqu’un peut avoir dans sa position de vie (1 Rois 1:31), ou le rang et/ ou la place d’un individu dans la situation familiale globale (Gen. 49:8). Cet acte d’obéissance, qu’il s’agisse d’un acte physique ou d’une soumission et d’une reconnaissance intérieures, peut également s’appliquer aux êtres divins, qu’il s’agisse des idoles d’un peuple ou d’une nation ( cf . Ex. 20:5) ou de Yahvé Dieu (Ps. 2 ; Ex. 24:1). Le Dieu des Écritures affirme clairement que la gloire et l’honneur qui lui sont dus ne seront jamais partagés ou donnés à aucun autre dieu, même s’il ne s’agit pas de dieux, mais d’une invention de l’esprit des adorateurs ou de démons qui cherchent à voler la gloire qui appartient à Dieu seul (Ex. 20:1-3 ; És. 14 ; Deut. 8:19 ; És. 42:8). Offrir à de fausses divinités la gloire, la révérence et l’obéissance dont Dieu seul est digne est le comble de l’orgueil et du péché ; Dieu, en raison de sa valeur infinie et incomparable, ne supportera jamais ce genre d’acte, même s’il est posé en toute innocence. Par-dessus tout, la gloire infinie de Dieu garantit qu’il est un Dieu jaloux (Exode 20:5), non pas au sens d’un Dieu mesquin et égoïste qui exigerait que toute reconnaissance lui soit accordée. Au contraire, Dieu est jaloux dans le sens où il n’y a personne et rien qui ne doive jamais se glorifier ; la beauté et la majesté de Dieu sont tout simplement incomparables, et permettre à quiconque de le priver de sa reconnaissance serait la pire forme de péché et de mal. De tous les actes les plus pervers visant à priver Dieu de son droit légitime de toute gloire, les tentatives insensées du diable doivent être considérées comme les plus flagrantes (És. 14:12-20). Les Écritures relatent ses tentatives futiles de recevoir de Christ la louange qui est due à Dieu seul (Matt. 4:9) et, à la fin de ce siècle, ses représentants chercheront à obtenir la même gloire insensée ( cf . 2 Thess. 2 et Ap. 13:4). Puisque Dieu est infiniment glorieux, son culte (c’est-à-dire sa valeur) ne peut être limité à ce qui se passe à l’intérieur du temple, ou dans l’Église lorsqu’elle honore Dieu dans sa louange et son action de grâce. Nous pouvons non seulement inclure tous les actes des saints et des anges dans la reconnaissance de la gloire de Dieu en tant qu’adoration (Ps. 150 ; 138:2 ; 1S. 1:3), mais aussi toutes les œuvres dans le ciel et sur la terre, y compris tous les cieux, les sphères, toutes les formes de vie