La Théologie de l’Église - Guide du mentor (French Capatone Module 3, Mento's Guide)

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THÉOLOGIE DE L’ÉGLISE

Prière d’insister auprès de vos étudiants sur le fait que le choix électif de Dieu ne rend pas la mission et l’évangélisation inutiles, au contraire, il les confirme. Le fait que Dieu nous assure que ceux qui se repentent et croient seront sauvés n’annule pas notre responsabilité de parler de Jésus et de son amour au monde entier. Le choix électif de Dieu comprend non seulement le salut des siens, mais aussi les moyens par lesquels ils seront sauvés. Le fait que Dieu élise ceux qui sont sauvés en Jésus-Christ suppose qu’ils ont entendu la bonne nouvelle de l’Évangile et qu’ils ont répondu à l’Évangile par la repentance et la foi. Nous sommes sauvés par l’œuvre sanctifiante du Saint-Esprit et par la croyance à la vérité de l’Évangile ; nous devons entendre et croire afin d’être sauvés (2 Thess. 2:13). De ce passage et de beaucoup d’autres, il est clair que la prédication et l’enseignement de la vérité du Christ sont essentiels pour le salut, et donc pour assurer l’appel de l’élection de Dieu (Rom. 10:14-17 ; cf . Ac. 18:9-11). L’une des questions cruciales concernant la doctrine de l’élection (ainsi que son idée sœur, la réprobation, ou le rejet par Dieu de ceux qui n’ont pas été élus) est de savoir si l’élection de Dieu est ou non collective et communautaire, individuelle et personnelle, ou une sorte d’élection hybride entre les deux. Nous insistons tout au long de cette leçon sur le fait que nous sommes élus en Christ, et que ce sens de l’élection est à la fois pratiquement et spirituellement au cœur de cette doctrine. Les textes du Nouveau Testament soutiennent les deux affirmations, à savoir que l’élection a un aspect à la fois individuel et communautaire. Par exemple, les énoncés clairs d’Éphésiens suggèrent que l’élection est, dans un certain sens, communautaire, comme le montrent les références de Paul à « nous » (1:4-5, 12). En outre, dans l’un des textes les plus souvent cités en référence ici, Romains 8:28-30, Paul utilise un pronom pluriel, « ceux », que Dieu a connus d’avance, sont ceux qu’il a prédestinés, appelés, justifiés et glorifiés. Encore une fois, Romains 9 parle de l’élection en termes d’élection d’Israël, et de l’élection personnelle comme un élément de celle-ci. Cette affirmation, cependant, est confrontée à la déclaration de Paul dans Romains 9:8, où il indique que « tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas Israël » (9:6, 8), puis il argumente magistralement ce point en prenant l’exemple individuel de Jacob et Esaü (9:7, 11-13). Ceux qui soutiendraient avec force l’élection individuelle citeraient un certain nombre de versets, notamment des

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 9 Page 94 Aperçu du point III-D

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