La quête du Pèlerin

PA RT I E I I I : V I V R E D A N S L A VO I E / 2 0 3

• Imaginer le type, et donc l’utiliser à mauvais escient.

~ J. Boyd Nicholson, dans l’avant-propos de Harvest Festivals .

Les arguments contre la « vision plus ancienne » de la typologie

Les arguments contre la typologie : • Elle se préoccupe uniquement de trouver des « préfigurations » du Christ dans tout l’Ancien Testament. • Dieu a ordonné des événements, des institutions et/ou des personnes de l’Ancien Testament dans le but premier de préfigurer Jésus-Christ. Deux mauvais résultats de cette ancienne herméneutique : • Il n’est pas nécessaire de trouver beaucoup de réalité et de signification dans les événements et les personnes eux-mêmes (l’Ancien Testament ne devient rien de plus qu’une collection de préfigurations). • Interpréter chaque détail obscur du « type » de l’Ancien Testament comme une préfiguration de Jésus (l’herméneutique devient magique, comme faire sortir un lapin d’un chapeau). Conclusion : la typologie n’est pas lamanière d’interpréter l’Ancien Testament en soi. « Mais lorsque nous retournons en arrière et lisons l’ensemble du Psaume 2, d’Ésaïe 42 et de Genèse 22, il est tout aussi vrai qu’ils ont d’énormes profondeurs de vérité et de signification à explorer, qui ne sont pas directement liées à Jésus lui-même. La typologie est unmoyen de nous aider à comprendre Jésus à la lumière de l’Ancien Testment. Elle n’est pas le seul moyen de comprendre la pleine signification de l’Ancien Testament en soi » (Wright, 116). ~ Christopher J. H. Wright, Knowing Jesus through the Old Testament (Connaître Jésus à travers l’Ancien Testament). Downers Grove : InterVarsity Press, 1992. pp. 115-116

Réfutation des arguments deWright

• Jésus a utilisé la typologie (ex. le Serpent d’airain, la manne dans le désert, le temple de son corps, le bon berger, etc.) • Les apôtres et les premiers interprètes chrétiens ont utilisé la typologie comme leur façon normale de lire l’Ancien Testament (ex. Moïse frappant le rocher, le voyage au désert de la nation d’Israël, Jésus en tant que second Israël, etc.)