Le Royaume de Dieu, Guide du Mentor

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D I E U L E S A I N T - E S P R I T

autres et vit dans les autres, tout en se distinguant des autres. [Jésus dit, par exemple, « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jean 14:10, cf. Jean 10:38) et « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:9) et pourtant, en même temps, être envoyé par le Père dans le monde, être soumis à la volonté du Père, et revenir à être assis à la droite du Père]. Les subsistances habitent et sont fermement établies les unes dans les autres. Car ils sont inséparables et ne peuvent pas se séparer les uns des autres, mais s’en tenir à leurs cours séparés les uns dans les autres, sans s’unissir ou se mêler, mais se clivant les uns les autres. Car le Fils est dans le Père et l’Esprit: et l’Esprit dans le Père et le Fils: et le Père dans le Fils et l’Esprit, mais il n’y a ni coalescence, ni mélange, ni confusion. ~ St. John of Damascus. Nicene and Post-Nicene Fathers , Series 2. “Exposition of the Orthodox Faith,” 1.14. Ainsi, l’unité et la diversité des relations trinitaires sont justement décrites comme une « danse divine de l’amour » et les idées d’Augustin sur le rôle de l’Esprit Saint en tant que « lien d’amour » renforcent la puissance de cette analogie. Millard J. Erickson dans son livre, God in Three Person: A Contemporary Interpretation of the Trinity, nous rappelle que la question de l’adoration du Siant-Esprit fait partie d’une question trinititaire plus vaste : devrions-nous prier et adorer seulement le Père ou est-ce que toute prière et adoration est finalement dirigée vers le seul Dieu Trinitaire (quelle que soit la personne qui est adressée) ? Très tôt, l’Eglise a conclu qu’elle a été instruite par les Ecritures d’ adorer Jésus comme Seigneur (Mt. 21:15-16; Jean 20:28; Ap. 1:5-6, 5:8-14) et de lui prier (Actes 7:59; Rom. 10:13; 1 Cor. 1:2). Puisque Jésus nous envoie le Saint-Esprit pour qu’il soit « un autre Paraclet » comme lui-même et que c’est seulement le ministère du Saint-Esprit qui nous permet de nous engager dans le vrai culte (1 Co. 12:3) et la prière (Rom. 8:26), l’Eglise a raisonné que la prière à, et le culte de, l’Esprit Saint était une réponse naturelle à sa mission de « venir à nos côtés » pour être la présence du Christ dans nos vies. En fin de compte, la théologie chrétienne a La défense doctrinale fondamentale d’adorer et de glorifier l’Esprit de Dieu se trouve dans On the Holy Spirit par St. Basil (329-379 A.D.).

 19 Page 29 Description du point IV-A