Dieu le Père, Guide du Mentor
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D I E U L E P È R E
grand Dieu de l’Écriture se révèle en Christ, qui, par le Saint-Esprit, a accompli les desseins de son Père pour sauver le monde. Le témoignage de David dans le petit Psaume 131 est une véritable mine d’or pour nous qui cherchons à plonger dans les profondeurs de la personne même du Seigneur : Psaume 131:1-3 : « Eternel! je n’ai ni un coeur qui s’enfle, ni des regards hautains; Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi. 2 Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère; J’ai l’âme comme un enfant sevré. 3 Israël, mets ton espoir en l’Eternel, Dès maintenant et à jamais! » Affirmons donc le langage clair de la Bible : Dieu est un. Deutéronome 6:4 : « Ecoute, Israël! l’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. » 1 Rois 8:60 : « ...afin que tous les peuples de la terre reconnaissent que l’Eternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre!. » Ésaïe 44:6 : « Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Eternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n’y a point de Dieu. » Mais affirmons aussi que Jésus est le Verbe fait chair (Jean 1:14), et affirmons que le Saint-Esprit est le Seigneur et celui qui donne la vie à l’Église (2 Cor. 3:17-18). Laissons ici le dernier mot aux auteurs de nos manuels scolaires : L’Église n’a pas hésité à enseigner la doctrine de la Trinité. Sans prétendre comprendre, elle a rendu son témoignage; elle a répété ce que les Saintes Écritures enseignent. Certains nient que les Écritures enseignent la trinité de la divinité sous prétexte que l’idée même de trinité dans l’unité est une contradiction en soi ; mais étant donné que nous ne pouvons pas comprendre la chute d’une feuille au bord de la route ou l’éclosion d’un œuf de rouge-gorge dans le nid là-bas, pourquoi la trinité devrait-elle être un problème pour nous ? « Nous pensons plus haut de Dieu », dit Michel de Molinos, « en sachant qu’il est incompréhensible, et au-dessus de notre compréhension, plutôt qu’en le concevant sous quelque image, et beauté de créature, selon notre compréhension grossière ».
~ A. W. Tozer. The Knowledge of the Holy . New York: Harper Collins, 1961. pp. 18-19.
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